ABIDJAN-SCANDALE: LES VICTIMES DES DÉCHETS TOXIQUES CHASSÉES DU TRIBUNAL ET VANDALISÉES PAR LA POLICE IVOIRIENNE

victimes des dechtes toxiques au tribunalCoups de matraques à tout rompre ce mercredi 10 février 2016! Dure  journée  pour les victimes des déchets toxiques venues par centaines au tribunal du Plateau Abidjan devant la première chambre correctionnelle de la cour d’appel dans le cadre de la reprise du procès de détournement de plus de 4 milliards  FCFA par Adama Bictogo, Koné Cheick Oumar, Claude Gohourou et autres.  Un somme destinée à leur indemnisation disparue entre des banques telles la SGBCI ou AFRILAND FIRST BANK et les accusés condamnés en 1ère  instance.

L’affaire a été une énième fois encore renvoyée par la première présidente de la cour d’appel au 9 mars 2016 pour cette fois-ci comparution du directeur des affaires juridiques d’AFRILAND FIRST BANK, après le 10 février 2016,  25 novembre 2015 et 26 juillet 2015.

manifestation des victimes des déchets toxiques d'Abidjan
manifestation des victimes des déchets toxiques d’Abidjan

 C’est donc sur une note salée que ce mercredi 10 février matin à 9 heures 45minutes précises, la première chambre correctionnelle de la cour d’appel du Plateau a  ouvert ses portes pour voir se tenir ses audiences du jour. Et au nombre de celles-ci, l’affaire relative au détournement des 4,658 milliards de FCFA par GOHOUROU Ziallo Claude François, KONE Cheick Oumar, AWA N’ DIAYE, épouse M’ BAYE, DIGBEU Léocadie et ACCESS BANK devenue AFRILAND FIRST BANK. Au terme de laquelle affaire ceux-ci ont été condamnés à 20 ans de prison ferme sans mandat de dépôt par la chambre des délits économiques du Tribunal correctionnel de première instance du Plateau. 

Petit rappel

Après les débats techniques intervenus devant la première chambre correctionnel de la cour d’Appel victimes dechets toxiques0du Plateau, l’affaire avait été déjà mise en délibéré par la présidente de cette cour au 16 juillet 2015, puis rabattue au 25 novembre 2015 pour cause de comparution de GOHOUROU Claude à sa demande selon la présidente de la cour. Alors que celui s’est ré-exilé en France après le Ghana, d’où il est  rentré de cet exil volontaire.

A la date évoquée plus haut, ledit délibéré a encore été reporté au 10 février 2016 pour le même motif mais cette fois-ci, il s’agissaitd’un renvoi ferme dixit la première présidente de la cour.

Aux ordres de l’avocat général

dechets 1«Contre toute attente, ce matin, mercredi 10 février  2016 à la reprise de l’audience, GOHOUROU Claude a encore brillé par son absence sans que la présidente de cette cour ne puisse en tirer toutes les conséquences juridiques dont la fixation de la date du délibéré. Pire, elle a repris les débats techniques en interrogeant M. KONE Cheick Oumar. C’est alors que Me GOHI BI Raoul, avocat de KONE CHEICK Oumar s’est saisi de la parole pour servir comme à son habitude de la diversion dans le seul but de faire sombrer cette procédure dans un dilatoire indéfini avec la collusion apparente de la cour. Tout en prétextant de ce qu’il y aurait encore 2 milliards de FCFA en DAT à ACCESS BANK devenue AFRILAND FIRST BANK. Somme que son client avait reconnu avoir déjà indument perçu et dont les rapports d’enquête de la police économique et de la cellule nationale du traitement des informations financières de Côte d’Ivoire-CENTIF-CI a révélé le détournement. Et  pour y parvenir a fait intervenir le conseil d’AFRILAND FIRST qui avait suggéré la comparution du directeur des affaires juridiques de cette banque pour de plus amples une dechetinformations sur la question », explique le charge à la communication  du Renadvidet-ci Botty Bi  j. sorti d’une course poursuite avec la police au terme de cette manche de justice.

«L’affaire a été une énième fois encore renvoyée par la première présidente de la cour d’appel au 9 mars 2016 pour cette fois-ci comparution du directeur des affaires juridiques d’AFRILAND FIRST BANK », dénonce-t-il.

Mais  avant l’entame de cette audience, la cour a demandé une pause. Au retour de celle-ci, l’un des deux avocats généraux présent à l’audience Me Bakayoko et qui depuis le début a pris faits et cause pour KONE CHEICK Oumar a ordonné à la police de mettre les victimes hors du palais de justice. Ce qui a été fait.

une dechet«Non satisfait de cela, il menace Charles KOFFI, le représentant des victimes de l’attraire devant les tribunaux au cas où son nom se retrouverait dans la presse. Puis d’ajouter que les victimes ne se reconnaissaient pas en lui», ajoute Boty Bi.

Après l’incident du tribunal, les victimes mettent le cap sur la direction générale de l’administration du territoire pour revendiquer leur agreement retenu irrégulièrement depuis 2012 par cette administration. Elles ont une fois encore été réprimées par des cargos de police du 8è arrondissement de Cocody et de la préfecture de police alertés par le Directeur général de l’administration du territoire.

Les victimes seront embarquées manu militari  dans des véhicules pour évacuer les lieux. C’est donc la mort dans l’âme que les victimes ont dû quitter ledit lieu. Pour elles, c’est une cabale montée de toutes pièces par le ministère de l’intérieur en complicité avec la hiérarchie judiciaire trempées dans ce détournement à l’effet d’une forfaiture judiciaire pour protéger KONE CHEICK Oumar.

dechets111«C’est ce qui explique le défaut de qualité du représentant des victimes prétexté à dessein par le tribunal et que la cour a l’intention de confirmer en dépit de la constitution d’un avocat par les victimes depuis avril 2012 ce, en violation de l’article 20 du code de procédure civile.

C’ est pourquoi, es victimes ont décidé à partir du mardi 23 février 2016 à  10H de saisir le ministre de la Justice connu pour sa grande probité morale et son intégrité sans précédent à travers une grève illimitée de la faim », termine furieux  le chargé à la communication  du Renadvidet-ci Botty Bi.

H. MAKRE

© 2016, herve_makre. All rights reserved.

Du même auteur