Depuis 2013, rideau ! Entre OR et BRONZE ! Le siège de l’UNESCO à Paris à Paris n’avait plus abrité depuis cette date, le Prix Félix Houphouët-Boigny n’avait pas été attribué. Selon Joaquim Chissano, Barack Obama avait été choisi après François Hollande, mais celui qui avait été le Prix Nobel de la Paix 2009 pour ses efforts extraordinaires en faveur du renforcement de la diplomatie et de la coopération internationale entre les peuples, avait décliné l’offre du jury du jury du Prix Félix Houphouët-Boigny.
Aucun regard porté du côté de Henri Konan Bédié dans sa construction d’un parti unifié en Côte d’Ivoire pour une paix totale après deux décennies de guerre dans ce pays d’Afrique de l’Ouest?
Pure réalisme ! car, après avoir été Lauréat du prestigieux prix Nobel de la Paix, comment peut-il accepter un prix moins prestigieux que le Nobel dans la même catégorie ? L’Unesco a certainement manqué d’inspiration en optant pour cette contradiction, difficile de rechercher la paix après avoir obtenu la paix : Barack Obama a simplement vu juste !
Mais avant lui, deux lauréats déclinèrent le prix Nobel : Jean-Paul Sartre déclina le prix Nobel de littérature 1964 ; Lê Đức Thọ déclina le prix Nobel de la paix en 1973. Sophie Marceau a refusé la Légion d’honneur, Gregory Perelman l’un des plus grands mathématiciens au monde a refusé la médaille Field. Promu grand officier de la Légion d’honneur en 1992, l’abbé Pierre n’a pas refusé la distinction, mais a refusé de la porter… .
«Les membres du jury ont observé les actions de paix que Barack Obama a posées dans la région des Caraïbes, et surtout son rapprochement avec Cuba. Son action aussi pour l’accès aux soins de santé aux populations les plus défavorisées des États-Unis. C’est tout cela qui a conduit l’ensemble des jurés du Prix Félix Houphouët-Boigny à porter leurs choix sur sa personne. Mais il a refusé en nous indiquant simplement que ce n’était pas le moment pour lui d’accepter un tel Prix» indique Joaquim Chissano.
Lors de son propos introductif, le président du jury a indiqué que le choix du jury s’est porté sur l’ONG SOS Méditerranée et sur l’ancienne première magistrate de la ville de Lampedusa en raison «de ce qu’elles font d’extraordinaire dans la méditerranée en portant secours au migrants et réfugiés».
Le Prix Félix HOUPHOUET-BOIGNY pour la recherche de la Paix de l’UNESCO a été attribué conjointement à Mme Giuseppina NICOLINI (ex-Maire de Lampedusa et de Linosa-Italie) et à l’ONG SOS Méditerranée, pour leurs efforts déployés en vue de sauver la vie des réfugiés et des migrants et de les accueillir avec dignité.
Les récipiendaires ont marqué leur fierté de recevoir le Prix Félix Houphouët-Boigny. Giuseppina Nicolini a souligné que ce prix la renforçait dans son engagement à militer davantage pour le respect des Droits de l’Homme à travers le monde.
La représentante de SOS Méditerranée a lancé une alerte au sujet de l’axe méditerranéen Lybie-La Sicile « qui est la route de l’exil la plus meurtrière de toutes les routes de l’exil. Trois quarts des morts sur les routes de l’exil se font sur l’axe Lybie-La Sicile ».
Alassane OUATTARA, a pris part, à Paris, à la cérémonie solennelle de remise du Prix Félix HOUPHOUËT-BOIGNY pour la recherche de la Paix. Ce Prix, qui porte le nom du premier Président de la République de Côte d’Ivoire, a été créé en 1989 par une Résolution parrainée par 120 pays et adoptée par la 25ème Session de la Conférence Générale de l’UNESCO. KOnan Bédié attend toujours son heure:
HM
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