« Le Snapricc-ci, (…), demande aux producteurs individuels de café-cacao membres desdites coopératives certifiées de ne pas payer cette énième taxe de dossier pour la campagne 2017/2018»,
All s que La Côte d’Ivoire est premier producteur mondial de cacao avec près de 1,7 million de tonnes, une grosse colère meuble le monde des producteurs du cacao ivoirien depuis des semaines. Et pour cause, le Syndicat national des producteurs individuels de café et cacao en Côte-Snapricc-ci, a décidé de dénoncer par tous les moyens, la «taxe de 100.000 Fcfa» instaurée par l’organe régulateur de la filière. Et ce, pour le dossier d’agrément des coopératives certifiées. Le président du syndicat Christophe Douka, déterminé crie :
«Sans dialogue préalable le gouvernement vient de nous exiger par le truchement du Conseil du café-cacao, sous tutelle du ministère de l’Agriculture, une taxe de 100.000 Fcfa par coopérative pour le dossier d’agrément des coopératives certifiées. Cette taxe qui vient de s’ajouter aux taxes telles que le Droit unique de sortie (dus) et la taxe d’enregistrement imposées par le gouvernement, place d’avantage les producteurs au dernier maillon de la chaîne de production de la filière café-cacao de Côte d’Ivoire». Inadmissible !
Conséquence :« Le Snapricc-ci, (…), demande aux producteurs individuels de café-cacao membres desdites coopératives certifiées de ne pas payer cette énième taxe de dossier pour la campagne 2017/2018», indique clairement le Syndicat.
Les dossiers d’agrément sont reçus auprès du Conseil café-cacao, organe de régulation de la filière, jusqu’au « 18 août 2017 », soit le vendredi prochain. Pour l’Association nationale des coopératives agricoles de Côte d’Ivoire (Anacaci), ce délai est «très court ». Elle demande par conséquent un «report» de la campagne 2017-2018 qui s’ouvre en octobre.
Grace Ozhylly
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