Procès :Tribunal de Tiassalé rétablit la justice du  Pauvre n’a plus tort ?

«Si un juge corrompu vous emmerde quelque part en Côte d’Ivoire, transférez votre affaire au tribunal de Tiassalé » ! Tels sont les propos d’un cadre d’un village proche de la ville de Tiassalé après un procès dont son village est sorti vainqueur à propos d’un litige de terre.

tribunal 182Il faut dire que dans cette affaire, les Bitty, pour ne pas les nommer, avaient déployé les gros et grands moyens pour tourner le jugement en leur faveur : armada d’avocats spécialement venus d’Abidjan ; on murmurait qu’ils venaient de France.

En tout cas, c’était la bataille d’un pot de fer contre un pot de terre ! Mais à Tiassalé, les gens oublient que les temps ont changé. Surtout au niveau du tribunal de section de Tiassalé, la donne a radicalement changé au point qu’un justiciable, au sortir d’une audience déclarait récemment : «Maintenant, on n’a plus peur de venir au tribunal». Et un autre de renchérir : «Pauvre n’a plus tort comme avant» !

Mais pourquoi de telles réactions ?

Tout simplement, on peut être pauvre comme rat d’église et gagner un procès au tribunal de section de Tiassalé. Depuis un certain temps, la justice a  pris racine dans cette juridiction et le droit y est dit. Et on apprend que les faussaires et leurs suppôts tremblent. Notamment à Tiassalékro.

victimes des dechtes toxiques au tribunalTous ceux qui ont cédé des carrières pour leurs propres comptes se débattent comme des beaux diables, usant d’intrigues, de pressions au plus niveau de l’administration, voire de menaces pour tordre le cou au droit et à la justice.

Un  peu comme dans le procès inique d’usurpation de titre contre le candidat éligible à la présidentielle 2015, Gnamantêh Nanankoua. Mais tous ces faussaires sont mal tombés. Ils oublient qu’il existe en bas-monde des hommes et des femmes qui accomplissent leur tâche avec la conscience du Juste. Et la nouvelle s’est répandue dans toutes les contrées à partir de l’exemple du village de Nianda.

’Le président Alassane Ouattara peut être fier d’avoir dans l’un des piliers importants de son administration qu’est la Justice, des hommes de valeur.  A la section du tribunal de Tiassalé, il se nomme Liadé Willis Jacques Anselme, juge-président !’’

Kpandjin

A Tiassalékro

Dimanche 7 janvier 2018 

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