Par HERVE MAKRE
L’affaire dite sur les bords des lagunes ébriés de ‘’dépossession d’un ivoirien’’ de sa propriété au profit d’un couple de français avec la forte implication de la diplomatie tous azimuts.
Koudou Dago est propriétaire du terrain urbain bâti d’une villa de cinq pièces et un entrepôt de 45m2 situés sur le lot N° 737 bis de la commune de Marcory-Abidjan Zone 4C et donné à bail aux époux DALQUIER pour une durée initiale de onze (11) années. A compter du 1er janvier 2000 à l’effet d’y bâtir une école, selon l’acte notarié du 31 décembre 1999 et devant être à terme le 31 décembre 2011.
Les époux Dalquier refusant de se conformer à la convention devenue une loi entre les contractants ont intenté un procès devant les hautes juridictions ivoiriennes pour devenir les propriétaires du terrain au détriment de Koudou Dago, le propriétaire. Les époux Dalqueir compte durement sur l’appui massif de l’ambassadeur de France en Côte de d’Ivoire qui lui, aussi attend l’appui du chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara pour y parvenir.
Le dossier suit son cours et est suivi par l’opinion avec une attention particulière. Mais c’est l’avocat Jean Pannier recruté à prix d’or par les époux Dalquier qui, certainement ne se remet pas des revers subis dans le dossier avec l’écroulement spectaculaire de ses cartes. Et pour cause : tous les actes de l’Ivoirien sont authentifiés par l’Administration ivoirienne en matière foncière.
Sans appel !
Des informations obtenues de la seule vraie source à Abidjan-Plateau côté cité Administrative, Tour D 1er étage, au Centre Opérationnel Domanial Abidjan-sud, au ministère de la Construction sont formelles : tous les actes entre autres : l’état domanial, le certificat de propriété, la conservation de la propriété foncière et des hypothèques, l’acte de cession du la parcelle par les Mayer à koudou Dago…sont authentiques.
Car dans la violation du contrat liant depuis décembre 1999 avec pour terme décembre 2011 Koudou Dago propriétaire d’une parcelle de terrain (cédé par les Meyers) à Abidjan Marcory Zone 4C, aux époux Dalquier, ces derniers ont intenté une action devant le tribunal remettant en cause l’authenticité de l’Arrêté de Concession Définitif-ACD et du Certificat de Propriété délivrés à eux par Koudou Dago. Actes qu’il a obtenus de l’administration ivoirienne.
C’est que l’administration ivoirienne accusée par l’avocat français d’avoir délivré de faux documents ne passera pas par plusieurs chemins pour s’exprimer en authentifiant tous les actes en possession de monsieur Koudou Dago.
D’abord la SETU, une structure étatique, gérée par l’AGEF a confirmé avoir vendu, le 5 juin 1986 au prix de 16.451.500FCFA, la superficie réelle de 2531m2, en bon droit aux enfants MEYERS. C’est la parcelle de terre querellée par les époux Dalquier auprès du bailleur Koudou Dago. Ce qu’expliquent aussi clairement les dossiers de saisie des transferts, du 5 décembre 1991 au bénéficiaire Koudou DAGO. Documents séjournant bien aux archives du ministère de la Construction et de l’urbanisme de l’Etat de Côte d’ivoire.
Au Centre Opérationnel Domanial Abidjan-sud, au ministère de la Construction, reconnait avoir délivré à Koudou Dago, un Etat domanial à la date du 9 janvier 2018 certifiant que : le Certificat de Propriété N°411, est bel et bien enregistré dans les registres ; l’ACP N°00158 /MCU/SDU du 26/02/2001 est également enregistré dans les fichiers du ministère de la Construction et que la Lettre d’Attribution N°1717/MECU/SDU/ du 16/05/1991 détenue par Koudou Dago existe dans les fichiers du ministère de la Construction.
‘‘Sauf meilleur avis de votre part, vous n’aurez madame le ministre, aucune peine à prononcer la fermeture de l’Ecole Paul Langevin à compter de juillet 2018 quel que soit la forme sociale sous laquelle, elle est exploitée’’.
Cette petite phrase du ministre de l’Education nationale Kandia Camara, sortie des conclusions des services juridiques, va rendre ‘’fou’’ l’ambassadeur Gilles, qui bouscule tout : le général Youssouf Kouyaté, directeur général de la police nationale, la procureure générale de la Cour Suprême Colette Bajo, le chef de l’Etat etc.
Ainsi donc, selon les informations contenues dans les registres domaniaux, les actes émis par l’administration et aux mains de Koudou Dago, sont réguliers et authentiques. L’avocat français Jean Pannier est assez servi. A quoi pense-t-il actuellement ? Certainement à la piste Bédié? La justice veille…
L’affaire se son cours…
HERVE MAKRE
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