Marwane Ben Yahmed explique pourquoi Jeune Afrique fait peau neuve

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Un nouveau Jeune Afrique

Jeune Afrique change, mais reste fidèle à lui-même. Son ADN demeure le même que lors de sa création, il y a cinquante-huit ans, en plein maelström des indépendances, celui d’un hebdomadaire africain qui promeut le progrès, le développement économique, l’intelligence, la démocratie et l’émancipation.

jeune arique mawaneLoin des prismes déformants, en prenant soin de décrire l’Afrique telle qu’elle est vraiment et telle que les Africains eux-mêmes la perçoivent. Ce qui a changé, en revanche, c’est le monde dans lequel nous vivons. Sur chacun de nos écrans, nous sommes littéralement submergés par l’« infobésité », voire la mauvaise information et les fake news, que l’évènement relaté ait lieu à côté de chez nous ou à l’autre bout de la planète, qu’il soit futile ou au contraire lourd de sens. En ce monde où l’émotion et le buzz l’emportent trop souvent sur la raison, il est de plus en plus difficile de faire le tri.
Voilà pourquoi il nous a semblé indispensable de revoir de fond en comble le contrat moral qui nous lie à nos lecteurs. Ceux-ci continuent évidemment d’exiger qu’on leur rapporte les faits avec une honnêteté et une rigueur absolues, mais ils expriment également le besoin qu’on les aide à en appréhender la signification, à en mesurer les enjeux, à en anticiper les conséquences. Car on ne peut plus désormais se contenter de savoir, il faut aussi – et surtout – comprendre. « Nous mesurons pleinement notre obligation, qui est de vous satisfaire en faisant preuve de la plus grande exigence. Le lien qui nous unit doit évidemment rester fort »

Après le lancement, fin janvier, de la nouvelle formule de notre hebdomadaire, nous poursuivons notre développement avec la refonte de notre site internet. Face aux bouleversements du monde et aux défis auxquels la presse écrite est confrontée, se réinventer est une obligation. Avec pour ambition première d’aider l’Afrique à relever le passionnant défi du XXIe siècle. Notamment avec l’extraordinaire apport que représente le digital. Nous avons donc fait le choix d’investir toutes nos énergies et nos moyens dans la production d’un contenu éditorial de grande qualité et à forte valeur ajoutée, ce qui nous a toujours guidés mais doit encore être renforcé.

Jeune Afrique s’appuie dorénavant sur une rédaction unifiée, qui sert à la fois le papier et le numérique. Pour approfondir le traitement de l’actualité par des enquêtes et des informations exclusives ; apporter un regard différent, avec davantage d’analyse et de recul ; donner la parole à ceux qui ne l’ont pas toujours et qui, pourtant, la méritent ; engager le débat, vous aider à comprendre et vous donner envie d’agir ou d’intervenir.

Des offres numériques complètes

Cela a naturellement un coût, et donc un prix. Car l’information de qualité a plus que jamais de la valeur. À partir de la mi-juin, une partie de nos contenus en ligne, les articles les plus exclusifs ou les plus approfondis, seront réservés à ceux qui auront souscrit à nos offres numériques, qui vous seront présentées de manière didactique et exhaustive dans le numéro 2997, daté du 17 juin. Le reste, l’essentiel de l’actualité politique, économique, sociétale et culturelle du continent, soit environ 80 % des articles proposés, demeurera gratuit. Nous mesurons pleinement notre obligation, qui est de vous satisfaire en faisant preuve de la plus grande exigence.

Le lien qui nous unit, pour certains depuis près de soixante ans, doit évidemment demeurer fort. Vos avis, vos remarques et vos suggestions nous sont donc précieux. N’hésitez pas à nous en faire part à : daction@jeuneafrique.com Nous mesurons pleinement notre obligation, qui est de vous satisfaire en faisant preuve de la plus grande exigence. Le lien qui nous unit doit évidemment rester fort.

Marwane Ben Yahmed
Directeur de la publication

Un nouveau Jeune Afrique

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