JUSTICE- INTERVIEW EXCLUSIF (1) : DES PERSONNALITÉS SYNDICALES, POLICIÈRES, JUDICIAIRES, POLITIQUES ET INSTITUTIONS BANCAIRES MISES EN CAUSE

A 48H DU DÉLIBÉRÉ CIVIL RELATIF AU DÉTOURNEMENT DES 4,658 MILLIARDS DE F CFA, CHARLES KOFFI, PRÉSIDENT DU RESEAU NATIONAL POUR LA DÉFENSE DES DROITS DES VICTIMES DES DÉCHETS TOXIQUES DE COTE D’IVOIRE DITE RENADVIDET-CI FAIT DES RÉVÉLATIONS TROUBLANTES.

MONSIEUR LE PRESIDENT ! VOUS AVEZ RÉCEMMENT ANIME UNE CONFÉRENCE DE PRESSE AU COUS DE LAQUELLE VOUS AVEZ AFFIRME QU’ACCESS BANK A CHANGE DE DENOMINATION POUR DEVENIR AFRILAND FIRST BANK DANS LE BUT D’ESPERER ECHAPPER AUX CONSEQUENCES JUDICIAIRES DE CES AGISSEMENTS DÉLICTUEUX DANS LE DÉTOURNEMENT DE VOTRE INDEMNISATION. COMMENT CELA A PU ETRE POSSIBLE ?

Vous me donnez ici, l’occasion de faire un bref rappel de l’affaire dans son contexte historique et factuel. En effet, la Coordination Nationale Des Victimes Des Déchets Toxiques de Cote d’Ivoire dite CNDVT-CI dirigée par le nommé GOHOUROU Claude est une association fictive et imaginaire qui a été montée de toutes pièces en Septembre 2009 par Monsieur KONE Cheick Oumar, c’est-à-dire après avoir accepté en Aout 2009, l’offre transactionnelle qui nous avait été proposée par la société TRAFIGURA. C’est donc une association qui est née après la transaction notre transaction et dont l’action judiciaire a commencé en Novembre 2006 devant la Haute Cour de Justice de Grande-Bretagne.

cropped charles koffi2QUEL ETAIT LE MONTANT DE CETTE OFFRE TRANSACTIONNELLE QUI VOUS AVAIT ETE PROPOSEE PAR LA SOCIETE TRAFIGURA ET QUE S’ETAIT-IL PASSE PAR LA SUITE ?

TRAFIGURA à travers notre mandataire, un Cabinet d’ Avocats Anglais dénommé LEIGH DAY AND CO nous avait proposé la somme de 750 mille F CFA par victime que nous avons acceptée ; c’ est suite à notre accord unanime à cette offre transactionnelle que les 22 milliards 500 millions destinés à l’ indemnisation des 29.624 victimes que nous étions dans cette procédure ont été transférés le 24 Septembre 2009 par la Société TRAFIGURA sur le compte des victimes ouvert par ledit Cabinet dans les livres de la SGBCI, à l’ effet de notre indemnisation.

CETTE INDEMNISATION AVAIT-T-ELLE EU LIEU ?

Non et c’est pour cette raison d’ailleurs que depuis 2009 à ce jour, nous battons le pavé au niveau de la justice en vue de recouvrer cette indemnisation détournée par des individus bien identifiés et connus.

QUE S’ETAIT-IL PASSE ALORS ?

Au moment où le Cabinet LEIGH DAY AND CO s’ organisait pour procéder à notre indemnisation par la distribution à chacune des 29.624 victimes d’ un Code Pin prévue dans la période du 12 Octobre 2009 au 24 Octobre 2009 et des cartes bancaires SGBCI prévue du 02 Novembre 2009 au 14 Novembre 2009 pour une indemnisation qui devait prendre fin le 30 Novembre de cette même année, cette association fictive a fait intrusion dans notre procédure pour demander que la totalité des 22,5 milliards soient mis à sa disposition afin de nous indemniser et ce, en prétendant avoir été mandatée par nous.

FACE A CETTE SITUATION, COMMENT AVEZ-VOUS REAGI ?

Pour ce qui nous concerne en tant que victimes, nous étions sereines pour la simple raison que cette association était inconnue de nous. Nous avons donc fait confiance au Cabinet LEIGH DAY pour régler ce problème puisque c’est à lui que chacune des 29.624 victimes avaient individuellement donné mandat pour engager la responsabilité civile de TRAFIGURA à la dédommager pour le préjudice qu’elle a souffert du fait de son exposition prolongée aux émanations dégagées par les déchets pétroliers du bateau Probo-Koala de la Société TRAFIGURA.

téléchargementAussi, cette association imaginaire montée de toutes pièces par Monsieur KONE Cheick Oumar qui n’est concerné ni de près ni de loin dans cette affaire avait-elle pu obtenir le 21 Octobre 2009, du Juge BLE Antoine au moments des faits, Président du Tribunal de 1ère Instance du Plateau, une ordonnance de séquestre sur nos 22,5 milliards. Vu la tournure que commençait à prendre cette affaire, en ma qualité de victime concernée par cette procédure et aussi de représentant de victimes, j’avais dû entreprendre une tournée de sensibilisation et de mobilisation des victimes sur tous les sites de déversement desdits déchets, en vue de les inviter le 06 Novembre 2009 devant le Tribunal d’Abidjan ou devait se tenir ledit procès et ce, en vue de dénoncer cette imposture flagrante de la CNDVT-CI.

LES VICTIMES AVAIENT-ELLES REPONDU A VOTRE APPEL ?

Dieu merci, elles étaient venues par milliers. Le Tribunal surpris par cette mobilisation massive de ces victimes avait débouté la CNDVT-CI pour défaut de capacité juridique. Vous savez en droit, le vice qui résulte de l’incapacité d’une personne à saisir le Tribunal fait tomber toutes ses demandes. En l’espèce, ce séquestre devait être levé pour permettre à notre mandataire le Cabinet LEIGH DAY de nous indemniser. Curieusement, le séquestre en question n’avait pas été levé et les deux parties (LEIGH DAY et la CNDVT-CI) avaient fait appel dudit jugement.

ET POURQUOI LEDIT SEQUESTRE N’AVAIT-IL PAS ETE LEVE PAR LEDIT TRIBUNAL ?

De source indiscrète proche de la Justice, GOHOUROU Claude et ses amis du Bureau Exécutif National de la FESCI sous MIAN Augustin et avec la participation active de celui-ci, après une réunion avec le Tribunal avaient fait la ferme promesse audit Tribunal de mettre fin à l’obstacle qui les avaient empêchés de gagner ce procès devant le Tribunal et par voie de conséquence de rentrer en possession de cet argent.

QUEL ETAIT DONC CET OBSTACLE ?

Non qui était plutôt cet obstacle ? Eh bien, c’était moi. Et puisque j’étais le seul responsable des victimes qui n’avait pas peur des soutiens de GOHOUROU Claude parmi lesquels se trouvaient toute la FESCI sous MIAN Augustin, il était question au terme de cette réunion d’attenter à ma vie. Cette réunion avait eu pour objet de planifier mon assassinat.

Ce jour-là, 30 mn après notre victoire, j’ai été pris à partie au niveau de l’arrêt du bus du CCIA non loin du palais de justice du Plateau par des centaines d’éléments de la FESCI sous l’instigation du nommé SORO DOH alias DOSKY au moment des faits, chargé aux affaires socioculturelles de la FESCI et à l’heure actuelle, élève fonctionnaire au cycle supérieur de l’Ecole Nationale d’Administration dite ENA, Section des Douanes Ivoiriennes. En provenance de la Cathédrale ST PAUL du Plateau, il disait à ses pairs : « TUEZ-LE, TUEZ-LE, C’EST UN VOLEUR ». J’ai dû mon salut aux forces de l’ordre de la CRS3 venues assurer la sécurité de cette manifestation et alertées par quelques victimes qui étaient encore sur lesdits lieux.

QUE S’EST-IL PASSE PAR LA SUITE ?

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Déposé à la Préfecture de Police par ces forces de l’ordre, j’avais été désavoué par le Préfet de Police qui m’avait dit ce qui suit : « Ton frère noir mène un combat contre les blancs et toi tu soutiens les blancs…). En sa présence, dans son bureau et sans aucune réaction de sa part, le même SORO DOH et certains éléments de la FESCI avaient menacé de me mettre fin à ma vie.

Après quoi, il m’avait confié à un officier de Police nommé je crois Monsieur ADINGRA qui m’avait auditionné sur les circonstances de la tentative d’assassinat manqué dont j’avais été l’objet. Je lui avais répondu que ces éléments avaient été envoyés par le nommé KAKOU Brou dit Maréchal KB de la FESCI actuellement Lieutenant-Colonel à la Police Maritime pour me conduire à la Cité Universitaire de la Cité Rouge ou il résidait quand il était Commandant à la Police Maritime afin de m’assassiner. Une semaine avant cette tentative d’assassinat, il m’avait téléphoniquement joint pour m’entendre dire que si je citais le nom de MIAN Augustin dans mes conférences de presse, j’allais avoir affaire à la FESCI et à lui-même.

Au moment où j’étais en train d’être auditionné, une victime m’avait joint téléphoniquement pour me demander de rester dans l’enceinte de la Préfecture de Police parce qu’il y’ avait un grand renfort des éléments de la FESCI qui m’attendait devant le siège de ladite Préfecture. Il était pratiquement 19H et suite à une coupure d’électricité, un Policier de la Préfecture m’avait discrètement fait sortir pour me déposer à bord de sa voiture à la Gare de BASSAM de Treichville.

COMMENT CETTE PROCEDURE JUDICIAIRE S’EST-ELLE TERMINEE ?

Suite à l’appel interjeté pour notre compte par LEIGH DAY et l’appel interjeté également par la CNDVT-CI, alors qu’on s’attendait à une décision de cette cour d’Appel prévue pour être rendue le 08 Février 2010, contre toute attente, le 21 Janvier 2010, GOHOUROU Claude au journal de 20H annonçait que demain à 11H, la Cour d’Appel rendra sa décision en faveur de son association.

Effectivement, ce jour du 22 Janvier 2010, alors que toutes les affaires de ce jour avaient été appelées à 8H par Madame YAO Kouamé AKHURST présidente de la Cour d’ Appel du Plateau, notre seule affaire avait été renvoyée par cette dernière à 11H et à cette heure-là, elle avait vidé sa saisine en faveur de la CNDVT-CI en condamnant le Cabinet LEIGH DAY à lui transférer les 22,5 milliards de F CFA destinés à notre indemnisation,  à lui remettre la liste des victimes éligibles à ces fonds, toute chose qu’ elle devait en principe détenir puisqu’ elle avait affirmé avoir été mandaté par nous et enfin, la remise à cette association d’ une copie du protocole d’ accord passé avec TRAFIGURA sous astreinte de d’ un million de F CFA de retard par jour d’exécution.

CETTE DECISION AVAIT-ELLE ETE EXECUTEE PAR LE CABINET LEIGH DAY AND CO ?

DECHESTNon, puisque ledit Cabinet avait encore un droit de recours, il avait donc formé le 26 Janvier 2010, un pourvoi en cassation contre ledit arrêt et le même jour avait sollicité du Président de la Cour Suprême, une ordonnance de sursis à l’exécution de cette décision.

CETTE ACTION AVAIT-ELLE PROSPERE AU NIVEAU DE LA COUR SUPREME ?

Oui. Le président de la Cour Suprême avait par ordonnance N°08/CS/JP/2010. Ordonné le Sursis à l’exécution dudit arrêt et avait autorisé le Cabinet LEIGH DAY à assigner la CNDVT-CI et la SGBCI dépositaire desdits fonds en référé d’heure à heure par devant lui pour l’audience du 08 Février 2010.

QUE S’ETAIT-IL PASSE PAR LA SUITE ?

Curieusement, cet en cet état de cette procédure que le Cabinet LEIGH DAY sans nous consulter individuellement conformément au mandat exprès et individuel que lui avons donné, a conclu en cachette le 11 Février 2010, un protocole de règlement amiable et transactionnel avec la CNDVT-CI pour lui confier la gestion de notre indemnisation.

Mais, à la vérité, la formation dudit protocole a été exigé audit Cabinet par Monsieur Adama BICTOGO à la demande de feu DESIRE Tagro, au moment des faits Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité sous la menace de ce qu’il ne pouvait pas gagner cette procédure devant la justice ivoirienne. Et c’est ce qui semble curieusement justifier sa prétendue mission de facilitation qui lui a valu 600 millions de F CFA exception faite des 400 millions de F CFA que KONE Cheick Oumar avait affirmé lui avoir remis en mains propres. Quant à feu DESIRE Tagro (paix à son âme), il aurait perçu 3 milliards de F CFA avant l’entame de ce simulacre d’indemnisation à l’initiative de GOHOUROU Claude.

Aussi, pour obliger le Cabinet LEIGH DAY à accepter la conclusion dudit protocole, KONE Cheick Oumar aurait-il demandé à la Présidente de la Cour d’Appel d’exiger à celui-ci, la remise à la CNDVT-CI, d’une copie du protocole d’accord passé avec TRAFIGURA sous astreinte comminatoire ; lequel protocole selon ledit Cabinet était revêtu du sceau du secret de la procédure.

CETTE EXIGENCE AVAIT-ELLE ÉTÉ ACCEPTÉE PAR LEDIT CABINET PENDANT QUE VOTRE PROCÉDURE ETAIT PENDANTE DEVANT LA COUR SUPRÊME ?

cropped charles koffi2Oui, ledit Cabinet n’avait pas eu d’autres choix et avait décidé de passer un deal avec la CNDVT-CI et ses soutiens politico-judiciaires ?

POURQUOI ET QUEL ETAIT CE DEAL. ?

De source bien introduite, le Cabinet LEIGH DAY n’avait pas dévoilé aux victimes le vrai montant de leur indemnisation contenue dans ledit protocole. Et pour garder pour lui seul cette information, il avait décidé de remettre les 22,5 milliards destinés à notre indemnisation à GOHOUROU Claude et ses soutiens et se serait tiré avec la rondelette somme de 60 milliards de F CFA au titre de ses honoraires.

COMMENT S’EST DONC PASSE LA GESTION DES 22,5 MILLIARDS DE F CFA REMIS A GOHOUROU CLAUDE A TRAVERS LA CNDVT-CI ?

Le cabinet LEIGH DAY conscient de l’objectif de la CNDVT-CI et de ses soutiens qui était de faire mains basses sur une grande partie de notre indemnisation et pour minimiser ledit risque avait fait prévoir dans le protocole cité plus haut que 23 mille victimes devaient être conjointement indemnisées par le Cabinet d’Avocats Ivoiriens KSK représentant le Cabinet LEIGH DAY&CO et la CNDVT-CI et le reste des 6.624 victimes devaient être indemnisées par la seule association de GOHOUROU Claude. Aussi, tout ce processus devait-il se dérouler à la SGBCI et sous sa supervision. Elle avait reçu à cet effet, la somme de 150 millions de F CFA à titre d’honoraires.

LE PROCESSUS EN QUESTION S’ETAIT-IL DÉROULÉ CONFORMÉMENT AUX STIPULATIONS DE CE PROTOCOLE ?

Non, malheureusement, ledit protocole prévoyait que le processus d’indemnisation devait débuter le 1er Mars 2010 et prendre fin le 21 Mars 2010. Toutefois, s’il advenait des troubles du fait de l’une des parties (KSK représentant LEIGH DAY et la CNDVT-CI), l’autre partie était en droit de demander une prorogation dudit processus de deux semaines.

Mais le processus en cause s’est déroulé de façon chaotique selon les termes du Cabinet KSK. Ces victimes venaient sur le site de l’opération qui était un local mis à la disposition de la CNDVT-CI par le sieur KONE Cheick Oumar, la veille du jour de leur passage et dormaient à la belle étoile. Des éléments de la FESCI venaient rançonner certaines à hauteur de 5000 F CFA pour leur promettre une meilleure place dans le rang le matin de l’opération. Ledit matin, ils disparaissaient au profit d’autres éléments de la FESCI qui venaient les soumettre au même chantage. Le jour de leur passage et ce, jusqu’ à 22H, beaucoup d’entre-elles étaient empêchés par ces mêmes éléments de la FESCI d’avoir accès à l’enceinte du site de ladite opération. Dame AGNERO, une victime des déchets toxiques avait même été mordue par un chien de garde de la Société KONECO de Monsieur KONE Cheick Oumar qui gardait ledit lieu.

Informée, l’une des filles du Président Laurent GBAGBO qui était venue filmer cette opération avait été copieusement battue par les éléments de la FESCI, ce qui avait suscité l’intervention brutale des forces de l’ordre. Suite à cela, ledit processus avait été brusquement arrêté le 19 Mars 2010 par le Cabinet KSK qui avait demandé à la CNDVT-CI de lui faire le point des chèques remis aux victimes puisque Me ZINDA Sawado et KOUAME Klemet qui représentaient ledit Cabinet avaient été empêchés par ces mêmes éléments de la FESCI de suivre ce processus. La CNDVT-CI ayant refusé de faire ledit point, ledit processus avait été définitivement arrêté ce même 19 Mars 2010 et n’avait plus jamais repris à ce jour.

COMMENT AVEZ-VOUS REAGI FACE A CET ARRET BRUSQUE DE CE PROCESSUS ?

Probo KoalaIl faut d’abord faire observer que suite à notre abandon par le Cabinet LEIGH DAY&CO et ce, suite à la radiation unilatérale de notre procédure pendante devant la Cour Suprême, j’avais encore initié des tournées auprès des victimes, à l’effet de leur demander de nous mettre ensemble à travers une association plus grande pour défendre efficacement nos intérêts dans cette cause.

Ensuite vu que le processus d’indemnisation se déroulait très mal, nous nous sommes retrouvés au nombre de 25 mille sur les 29.624 concernées par cette procédure à la mairie d’ Adjamé courant le début du mois de Mars 2010 dans le but de mettre sur pied l’ association susdite. Mais, eu égard à l’urgence de la situation, nous avons réuni nos dossiers de victimes que nous avons remis à Me Coulibaly SOUNGALO, Avocat à la Cour, à l’effet de solliciter du Tribunal, une ordonnance de séquestre sur notre part d’indemnisation. Et le même 19 Mars 2010, date de l’arrêt brusque de ce processus par le Cabinet KSK, nous avons obtenu une ordonnance de séquestre portant sur la somme de 18 milliards 750 millions de F CFA. Ce qui explique clairement qu’avant le transfert irrégulier de 4.815.648 milliards de F CFA par la SGBCI à ACCESS BANK et dans lesquels un peu plus de 157 millions de F CFA avaient disparu à l’occasion de ce transfert, la CNDVT-CI et la SGBCI n’avaient pas pu indemniser 23 mille victimes à la date du 19 Mars 2010 comme le prévoyait ledit protocole.

A preuve, lorsque nous avons signifié le 23 Mars 2010 à 11H45 MN, notre ordonnance de séquestre à la SGBCI, elle avait souligné dans sa décharge qu’à ce jour, elle avait indemnisé un peu plus de 12 mille victimes et que le solde est largement en deçà des 18 milliards 750 millions que nous réclamions. En d’autres termes, en s’en tenant à cette déclaration, il lui restait   l’indemnisation de 17 mille victimes, soit 727.500 F X 17000 mille victimes = 12 milliards 367 millions 500 mille F CFA. En transférant le 24 Mars 2010, 4.815.648 milliards de F CFA à ACCESS BANK devenue AFRILAND FIRST BANK, elle doit au jour d’aujourd’ hui   injustement garder dans ses livres, la somme de 7 milliards 551 millions 852 mille, laquelle est destinée à l’indemnisation de nos membres.

CETTE DECISION AVAIT-ELLE ETE EXECUTEE PAR LA SGBCI ?SGBC DÉCHETS TOXIQUE LEDEBATIVOIRIEN.NET

Non, la SGBCI ne l’a pas exécutée et ce, en dépit de son caractère exécutoire. LA CNDVT-CI avait par la suite demandé au Tribunal de rétracter ladite ordonnance. Mais, le Juge SOUMAHORO GUISSI (paix aussi à son âme), ce Magistrat intègre l’avait débouté de cette demande et avait ordonné à la SGBCI de remettre à notre Avocat ledit montant aux fins de notre indemnisation sous astreinte de 30 millions de F CFA par jour de retard d’exécution. Lorsque Me VAMORY Touré, Huissier de justice était parti à la SGBCI pour lui signifier cette décision, Monsieur N’GUESSAN Jean-Marie, du Service contentieux de cette banque et aussi soupçonné d’avoir détourné une partie desdits fonds lui avait affirmé avec une assurance certaine que Maitre MINTA Daouda Traoré, Avocat de la CNVDT-CI obtiendrait de Madame YAO Kouamé AKHURST, Présidente de la Cour d’Appel, une ordonnance de défense à exécution contre cette décision du Tribunal. Effectivement, 3 jours après, soit le 20 Mai 2010, ledit Avocat nous avait fait signifier ladite ordonnance.

Ce qu’il faut retenir ici, c’est que la SGBCI n’a pas le droit s’opposer à l’exécution d’une décision de justice qui plus est, était assortie d’exécution provisoire à partir de sa signification en l’espèce à la date du 17 Mai 2010. En ne l’ayant pas exécutée et en s’étant ainsi comportée, elle s’est fait juge et partie.

Enfin, le 27 Mars 2010, à la Mairie d’ Adjamé, au terme d’ une assemblée générale extraordinaire, les 25 mille victimes que nous constitutions avaient mis sur pied une association dénommée Réseau National Pour La Défense Des Droits Des Victimes Des Déchets Toxiques De Cote d’ Ivoire dite RENADVIDET-CI et résolutions avaient été prises de déposer une plainte contre GOHOUROU Claude pour faux et usage de faux relativement à son association imaginaire et détournement de notre indemnisation et d’ assigner LEIGH DAY&CO en responsabilité contractuelle.

Investi de la confiance de mes pairs et placé à la tête de cette association, j’avais affirmé que GOHOUROU Claude avait déjà détourné 3 milliards de F CFA. Suite au relais de cette information à la UNE du journal «NUIT ET JOUR», GOHOUROU Claude conseillé par ses protecteurs avait déposé contre moi une plainte en diffamation.

AVEZ-VOUS ÉTÉ ENTENDU SUR CES ALLÉGATIONS ?

dechetss tdechetsSuite à cette plainte, j’ai été de façon violente convoqué par le Commissaire GOGOUA Maxime au moment des faits, Sous-Directeur des enquêtes criminelles de la Police Judiciaire dite PJ et actuellement en service à la Préfecture de Police. Pour la petite histoire, le Commissaire GOGOUA Maxime assurait la sécurité personnelle de GOHOUROU Claude sous l’ancien régime. Après m’avoir auditionné en présence de Maitre COULIBALY Soungalo, mon Avocat, il m’avait laissé rentrer chez moi en me demandant de rester à l’écoute.

Contre toute attente, des jours après, un confrère de Maître COULIBALY Soungalo l’avait informé téléphoniquement de ce que je venais d’être condamné par la Juge AMON Laurence sur ordre semble-t-il de Madame YAO Kouamé AKHURST, Présidente de la Cour d’Appel à 6 mois de prison ferme et à 3 ans d’interdiction de paraître sur le territoire national et un mandat d’arrêt avait été lancé contre moi. Cette dernière n’avait pas apprécié que j’ai saisi l’actuel Président du Conseil Constitutionnel au moment des faits, Ministre de la Justice pour solliciter sa récusation dans cette affaire pour cause partialité manifeste au profit de la CNDVT-CI.

Avec VINCENT B.

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