André Tia, député Man commun n’a pas gardé sa langue dans sa poche lors du meeting de la JFPI, à Man dans le village de Blôlé le weekend dernier.
«Merci aux organisateurs et à toute l’assistance. Je tiens à préciser que je n’ai pas été invité à cette cérémonie. J’ai appris que la jeunesse FPI, tient son meeting ici. J’ai décidé de venir leur faire une surprise. Chers parents, je ne suis pas venu parler d’un candidat ni d’un parti politique ici. Je suis venu parler de notre cher pays, la Côte d’Ivoire. En effet, le pays va mal et même très mal. Il est donc très urgent qu’on le sauve.
Mais avant, je voudrais demander pardon à tous, car, j’ai participé à mettre notre pays dans cet état. La raison est simple. Depuis mon entrée politique, je ne faisais que la promotion de mon ex-parti le RDR et le RHDP. Vous les gens du président Laurent Gbagbo m’avez averti que j’étais sur le mauvais chemin. Mais, je ne vous ai pas cru jusqu’à une date récente où je me suis rendu compte de mon erreur. C’est vous qui aviez donc raison et je vous demande pardon.
Chers frères, il y a urgence qu’on sauve notre pays. Et, cela nécessite forcement que nous nous associons dès maintenant afin de nous fréquenter pour nous connaître mieux. En 2020, même si au pire des cas, nous allons aux élections présidentielles en rang dispersé au premier tour, il faudrait qu’on parle de la même voix au second tour afin d’arracher le pays aux griffes du RHDP. C’est pourquoi, je me suis engagé à aller soutenir tout parti politique ou groupement qui aura pour ambition d’opérer un chargement au sommet étatique en 2020. Dites au grand frère Albert Flindé qu’il est trop jeune et que les parents ne l’écouteront pas. Quant à l’ainé Albert Mabri, nos parents l’écouterons s’il vient défendre ses propres couleurs car l’objectif premier reste de chasser le RHDP au pouvoir».
Retranscris par Dan De San
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