Affaire Dalquier (2)-réplique : Koudou Dago parle,  édifie et assomme  l’avocat français Jean Pannier – «Je crois qu’il ne me connait pas..»

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«Pourquoi le départ de mon terrain de mes anciens locataires consisterait-il à jeter 450 enfants dans la rue ? »

koudou« Dans son droit de réponse au brillant article publié par votre journal en ligne, article dans lequel vous démontez les mensonges de Maitre Pannier sur le dossier Paul Langevin contre Monsieur Koudou Dago, pièces à l’appui, Maitre Pannier au lieu de reconnaître qu’il a volontairement menti à ses lecteurs et à Monsieur l’ambassadeur de France Gilles Huberson, préfère s’adonner à son jeu favori : L’agression de Monsieur Koudou Dago et de la justice Ivoirienne.

–  « Monsieur Koudou Dago personnage sans scrupule qui trompe la justice ivoirienne depuis  2011. »

– « Les magistrats ivoiriens naïfs ne connaissent pas leur travail. »

– « Monsieur Koudou Dago qui jouirait de nombreuses relations dans ce pays en 2019. »On pourrait se demander alors  pourquoi ce dernier n’arrive-t-il pas à faire exécuter ses nombreuses décisions de justice et pourquoi ce dernier a-t-ilété retenu à la police économique de 7heures à 21 heures en Avril 2018, sur convocation de l’ambassadeur de France ?

– « Monsieur Koudou Dago qui veut jeter 450 enfants dans la rue afin de construire un centre commercial avec un libanais. »

– « La Cote d’Ivoire a besoin d’investisseurs » et enfin « le sursis qui bloque le certificat de propriété de Monsieur Koudou Dago. »

Lire aussi: http://ledebativoirien.africanewsquick.net/2019/09/20/exclusif-laffaire-paul-langevin-c-koudou-dago-la-cour-dappel-rejette-laction-de-lagef/

Commençons par le sursis concernant le certificat de propriété de Monsieur Koudou Dago, titre créateur de droits à celui-ci.

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M. Koudou Dago, propriétaire du terrain querellé 

Ce que les lecteurs doivent savoir, c’est que les deux procédures, l’arrêt N°30 COM du 2 Mars 2018 expulsant les Dalquier et le sursis prononcé par la chambre administrative afin d’examiner le fond de la procédure sur le certificat de propriété sont bien distinctes. Voici d’ailleurs ce que dit à ce propos un autre juge dans une autre décision prise contre les Dalquier devant le tribunal de commerce en 2018 « Aucune disposition de L’OHADA relatif au droit général commercial, n’exige que le contrat de bail soit conclu uniquement avec le propriétaire du local ». En d’autres termes Monsieur Koudou Dago qui a conclu un contrat de bail commercial sur un terrain bâti avec un permis de construire délivré par l’Etat de Côte d’ivoire, peut exécuter sa décision d’expulsion du couple de marseillais Dalquier de son lot.

D’ailleurs au moment où le juge de la Chambre Administrative prenait cette décision de sursis en Mars dernier, il n’avait pas encore connaissance des pièces publiées dans votre article, pièces qui mettent à nu les mensonges de Maitre Pannier et de L’AGEF. Maintenant tout le monde détient ces documents qui prouvent que ce terrain a été vendu aux Meyer sur leur demande en 1986. C’est-à-dire bien avant le décret du 1er Avril 1987. Donc je ne vais pas entrer dans ce débat sur une procédure qui est encore pendante devant la haute juridiction.

 Alors passons à la personne de Monsieur Koudou Dago. Je crois que Maitre Pannier ne me connait pas. Qui est donc Monsieur Koudou Dago ?

KOUDOU DAGO 3Monsieur Koudou ou Monsieur Dago c’est selon parce que je suis né Koudou de par mon père qui s’appelait Zakehi Koudou et Dago de par ma mère qui se nommait Dago Djehon. Les deux noms sont donc mes noms de famille, la famille paternelle et la famille maternelle. Je suis originaire de la commune de Lakota, précisément du village de Dahiri dont je suis le chef central. Cette localité comporte 5 quartiers dirigé chacun par un responsable. Je suis de l’ethnie Dida. Les Bétés sont nos cousins. Les Abbeys, les Attiés, les Adjoukrous, les Abidjis et les Néos de Sassandra sont nos alliés.

C’est-à-dire qu’à l’origine nous formions le même peuple,car les Didas qui occupent aujourd’hui les régions de Fresco, Yocoboué, Guitry, Divo et Lakota étaient basés au sud de notre pays, du côté d’Agboville.

Etant chef central de village je suis le premier gardien des traditions et coutumes de mon village. Chez nous, c’est d’ailleurs le cas chez plusieurs peuples de la Cote d’ivoire, la terre est sacrée. On ne la vole pas. Mais surtout l’on ne se la fait pas voler par autrui. C’est pourquoi toutes les questions relatives à la terre sont traitées avec le plus grand soin. Aussi les insultes injustifiées de Maitre Pannier et les nombreuses procédures judiciaires initiées par ce dernier, 18 à ce jour, ne me feront jamais reculer. Je tenais à souligner cela afin que Maitre Pannier ce personnage de plus de 70 ans qui ment comme un enfant comprenne que j’irai jusqu’au bout.

Fils de Toti Zakehi, mon oncle Zakehi Toti, frère ainé de mon défunt père Zakehi Koudou a perdu la vie en Allemagne pendant la deuxième guerre mondiale. Appelé à Lakota, il faisait partie des nombreux africains qui ont versés leur sang pour que la France retrouve la liberté et l’indépendance en 1945.

Une partie du sang qui coule dans mes veines, celles de mes enfants et petits-enfants a été par conséquent versé pour l’indépendance du pays de Maître Pannier qui ne recule devant aucun mensonge ni aucune manœuvre malsaine pour spolier ma famille.

Si mon valeureux oncle Zakehi Toti a été tué en Allemagne, c’est qu’il s’est battu jusqu’au bout. C’est-à-dire jusqu’à la défaite complète des envahisseurs Nazis. Je fais cette précision parce que certains combattants se sont arrêtés après la libération de la France.

Qui sait, avec la haine qui transparaît dans les écrits de Maitre Pannier contre les libanais, les sémites, peut être que ses parents étaient plutôt du côté de Vichy. C’est à dire là où l’on pourchassait les enfants juifs pour les envoyer à la mort (les gènes ne trompent pas).

Alors me traiter d’anti-Français, parce que j’essaie seulement de faire appliquer une convention d’affaire que des français adultes, ont signée librement devant leur propre notaire, est profondément injuste.

-« Monsieur Koudou Dago jouirait de nombreuses relations qui lui permettraient de manipuler les magistrats en 2019 en Côte d’ivoire. »

‘’Un Koudou’’ qui jouirait de nombreuses relations dans notre pays aujourd’hui ? C’est le nouveau mensonge que Maître Pannier met à présent sur la table. Je ne m’étendrai pas d’avantage sur ces propos désespérés de l’avocat, qui n’engagent que lui. J’inviterai simplement les lecteurs à revoir les écrits de Maitre Pannier lui-même dans l’exploit de Maître Cissé Yao Jules, huissier de justice du 27 Mars 2018 et dans le journal Français ‘’la lettre du continent’’de Mars 2018. Journal dans lequel l’intéressé égrainait les noms et fonctions des personnalités qui s’occupaient de cette affaire, afin de permettre au couple de Marseillais indélicats de m’arracher mon bien.

Passons à présent à « Monsieur Koudou Dago, homme seul qui veut jeter 450 enfants dans la rue ». 

KOUDOU DAGO MET PAUL LANGEVIN EN GARDEMaitre Pannier sait-il que Monsieur Koudou Dago n’est pas seul ? Je suis père de plusieurs enfants et petits fils qui ont besoin de récupérer la propriété de leur famille. Je suis également chef d’une agglomération de près de 3 000 âmes, localité que je dirige sur fonds propres. En Côte d’ivoire les chefs de village n’ont pas de budget alloué. D’ailleurs l’un de mes prochains projets, est d’offrir à mon village un mini château d’eau pour soulager les femmes de cette localité qui doivent aller chercher l’eau loin de leur domicile.

Après avoir réalisé par nos propres moyens les travaux d’alimentation électrique du village de Dahiri en  1975 avec  mon cousin, feu Djahi Jules, je me propose aujourd’hui de réaliser ces travaux d’adduction d’eau lorsque les protégés de Maitre Pannier, les marseillais Dalquier me donneront les énormes sommes d’argent que leur avocat bloque avec  ses procédures basées uniquement sur de gros mensonges.

 Pourquoi le départ de mon terrain de mes anciens locataires consisterait-il à jeter 450 enfants dans la rue ?

 Le contrat de bail qui nous liait ne dit –il pas clairement que l’école construite par eux devrait me revenir, sans aucune indemnité après leur départ ? En réalité tous ces procès ont un seul but, celui de laisser les marseillais exploiter ma propriété indéfiniment sans contrepartie financière.

Passons enfin à la juste affirmation de Maitre Pannier : La Cote d’ivoire a besoin d’investisseurs.

ENQUETE AFFAIRE DALQUIER CONTRE KOUDOU ECLE PAUL LANEVINOui Maître Pannier a raison notre pays a besoin d’investisseurs, mais il a surtout besoin d’investisseurs nationaux parce qu’il n’existe aucun pays développé au monde sans investisseurs nationaux. Si Maître Pannier en connait, je le mets au défi de me donner le nom.

C’est parce que j’ai compris très tôt cela, que je me suis lancé dans les affaires.En 1978, après mes études à l’ENA, j’ai décidé de sortir de l’administration publique pour véritablement entrer dans le monde des affaires sans grands moyens, il est vrai.J’ai commencé par vendre des sandwichs dans un kiosque à Biétry avec un seul employé,alors que je pouvais faire une bonne carrière dans la fonction publique. Tous mes camarades de classe ont terminé préfets, préfets de région ou directeurs d’administration centrale pour certains.

Alors oui, notre pays a besoin d’investisseurs c’est pourquoi il doit jouir d’une justice libre, indépendante et performante pour les protéger. Il doit jouir d’une justice qui interprète correctement les conventions que les entrepreneurs signent entre eux, si celles-ci ne violent pas nos lois. Car personne ne doit être au-dessus de la loi, même pas les enfants qui ne doivent pas servir de boucliers à des investisseurs irrespectueux de leurs engagements pris librement. Qui peut imaginer les affaires sans conventions entre les investisseurs eux-mêmes et l’Etat quelque fois? Des investisseurs comme les Dalquier qui exercent dans un secteur aussi délicat que l’Enseignement qui n’ont pas l’autorisation de l’Etat et dont la SARL n’est même pas déclaré aux impôts (voir le rapport de la direction juridique du ministère de l’Education Nationale et la note de service de la direction régionale des impôts de Marcory) ne devraient pas être défendus.

KOUDOU DAHO ET SON EOLE PAUL LANGEVIN LEDEBATIVOIRIEN.NETMonsieur Koudou Dago, lui est fondateur d’un collège à Yopougon qui est parmi les meilleurs de cette commune d’Abidjan. Pour mémoire je voudrais mettre à la disposition de Maître Pannier les résultats des trois dernières  années obtenus par le collège Jean François-Lionel.

Année 2016-2017 taux de réussite  BEPC : 81.79% ; BAC : 64%

Année 2017-2018 taux de réussite BEPC : 84.62% ; BAC : 70%

Année 2018-2019 taux de réussite BEPC : 93.57% taux de réussite nationale 54% ; BAC : 65.45% taux de réussite nationale 41%

Là où les élèves du groupe scolaire Paul Langevin sont obligés de payer près de 2 millions de FCFA (3048 £ par an), au collège de Monsieur Koudou Dago le futur bachelier ne paye que 130.000 FCFA (moins de 200 euros) l’année.

Entre les clients de Maître Pannier, les marseillais Dalquier qui font du business et Monsieur Koudou Dago qui fait du social, qui aime vraiment les enfants ?  Si c’est le sort des enfants de Biétry qui préoccupe vraiment Maître Pannier pourquoi se bat-il de la façon la plus ignoble pour ne pas que le groupe scolaire Paul Langevin, qui n’est pas une école française mais un établissement ivoirien d’enseignement français, revienne à Monsieur Koudou Dago ? Si c’est le sort des investisseurs qui préoccupe notre avocat au casier judiciaire bien chargé (voir le rapport de la direction juridique du ministère de l’Education Nationale),pourquoi fait-il obstacle à l’exécution de la convention signée entre les investisseurs Koudou Dago et le couple Dalquier ?

LIRE :http://ledebativoirien.africanewsquick.net/2018/04/23/abidjan-inedit-lavocat-francais-frappe-par-ses-turpitudes-dans-laffaire-koudou-dago-contre-les-epoux-dalquier/

Confusion dans la tête de Pannier

courrier de la direction de lencadrement de lenseignement privé

S’agissant de l’autre affaire dont parle maître Pannier et qui oppose monsieur Koudou Adou Koffi François à Monsieur Jacquelin LucRobert Charles, Monsieur Koudou Dago n’est même pas partie à ce procès.  C’est une simple affaire d’empiétement, de limites entre le terrain de monsieur Jacquelin et celui de monsieur Koudou Adou Koffi François qui essaye de réinstaller la société de son père, saccagée pendant la crise post-électorale.

Cette affaire dans laquelle maître Pannier essaye d’embarquer une fois de plus, la communauté française, se passe entre deux ivoiriens. Monsieur Jacquelin Luc Robert Charles et Monsieur Koudou Adou Koffi François

.formulaire

On voit là encore que maître Pannier baigne dans le mensonge car la nationalité n’est pas une question de taux de mélanine dans le corps. (Voici une copie du formulaire que monsieur Jacquelin a rempli lui-même et une copie de son passeport ivoirien).

M.KOUDOU DAGO

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