Par HM
Comment le diocèse de Côte d’ivoire a-t-il pu sauver l’église du christianisme céleste mondiale en déjouant un complot contre le pasteur ? Ce qui va suivre est loin d’être comme dans un conte de fée. Sinon, les rasions d’un tel oubli sont encore à rechercher par les fidèles de l’Eglise du prophète de Dieu, JOSEPH Oshoffa.
Ne dites pas que c’est un poignard
Tout est tranquille au sein de cette congrégation religieuse qui vient de vivre de façon faste, les 72 ans de sa naissance et dont les fruits spirituels sont tangibles parmi ses fidèles. Il y a de la joie dans toutes les paroisses du monde où l’Eglise du Christianisme Céleste est implantée. Mais, profitant du silence et la paix apparente, certains acteurs dans la crise de leadership entre le siège francophone, au Benin, la terre natale du fondateur et le Nigeria, terre désignée de son vivant par le prophète fondateur comme celle de pèlerinage où il sera enterrée et y fixant le siège mondial, ont un œil rassuré sur un complot. Celui de voir s’écrouler le trône du pasteur mondial siégeant en terre Sainte au Nigeria. En perdant la protection de l’Eglise et par conséquent, le siège part effet, donc le contrôle de son Eglise.
Une crise qui aurait pris l’allure d’un complot mondial a été évitée in extremis à l’Eglise révélée, en septembre 1947 au prophète Samuel Biléhou Joseph Oshoffa, l’Eglise du Christianisme Céleste. C’est qu’il y a une semaine, elle entrait dans l’ombre et de façon souterraine, du domaine public. Et pour cause, le non renouvellement de sa protection, donc de toutes ses marques à l’Organisation Africaine de la protection intellectuelle, membre de l’Organisation Mondiale de la protection intellectuelle.
C’est dire que cette congrégation spirituelle courrait tout droit dans le fond d’un gouffre d’où elle ne sortirait sans dégâts matériels historiques et sans pareils. Une grave crise qui la déstabiliserait au moins pour les dix prochaines années. Puisque les débris de son éparpillement, du fait de sa nouvelle nature d’objet non identifiable et n’appartenant plus à une entité précise, mais à tout venant et à tout intéressé ferait autant de bruits que sa naissance. N’eut été la main puissante de son auteur, Jésus-Christ qui la guide. C’est le moins que l’on peut dire.
Peut-on, après ce qui reste qualifiable de sauvetage in-extremis du piège dire que des mains occultes ont-t-elles tenté de porter un grand coup fatal à l’Eglise en mettant fin à l’autorité du Pasteur mondial à l’effet de prendre l’Eglise du Christianisme Céleste en otage dans l’espace francophone ? Ou doit-on soutenir qu’une simple négligence a failli plonger l’Eglise tenue par Emmanuel Friday Oshoffa dans un désastreux domaine public ?
Selon des informations recueillies auprès de plusieurs fidèles de cette Eglise présente sur tous les continents, mais née en Afrique, il y a eu frayeur, depuis le siège mondial au Nigeria, pour se répandre dans presque tous les diocèses. Il y a sept mois que la protection arrivée à sont terme exactement, le 1er avril 2019 aurait due être renouvelée pour dix (10) ans encore. Une situation sauvée à 24 heures des tourments, par le diocèse de Côte d’Ivoire.
LE FILM DU DÉNOUEMENT DU COMPLOT
Un coup de téléphone, mercredi 16 octobre venu du ciel, part de la France. Il éveil dans les échanges, l’attention du diocèse de Côte d’Ivoire sur la menace de l’expiration de la protection de l’Eglise du Christianisme Céleste en 2019 par l’OAPI-Organisation Africaine de la Propriété Intellectuelle. Effrayé par une telle situation et séance tenante, selon les témoignages recueillis, le chef de ladite Eglise en Côte d’Ivoire entre en contact avec celui commis au renouvellement de la protection, avant le délai d’expiration. Et là, le chef du diocèse de Côte d’Ivoire tombe des nus. Son interlocuteur collaborateur direct du Pasteur mondial au Nigeria, le rassure que le délai du renouvellement de la protection étant passé, l’Eglise du Christianisme Céleste est en train de tomber dans le domaine public. ‘‘C’est déjà trop tard pour renouvellement de la protection’’, plaide-t-il. Raison évoquée : les copies originales pour l’acte sont introuvables selon lui.
Inconcevable ! Et pourtant ! «Mais, le Pasteur mondial pouvait user du certificat d’enregistrement Education pour diriger l’Eglise dans le monde entier», console-t-il le diocèse de Côte d’Ivoire qui n’en croit pas ses oreilles. Scandale !
C’est alors que, lendemain des échanges, c’est-à-dire, le jeudi 17 octobre 2019, très tôt, le chef du diocèse de Côte d’Ivoire décide, se rend au siège de la représentation de l’OAPI en Côte d’Ivoire, à Abidjan. Ne dites qu’il n’a pas fermé l’œil de la nuit. Arrivé sur le lieu, il se renseigne, s’il y a une possibilité de faire le renouvellement de la protection, depuis Abidjan, si cela ne l’a pas été au siège de l’OAPI à Yaoundé au Cameroun. Et là, la direction de l’OIPI (l’Office Ivoirienne de la Protection Intellectuelle), représentant de l’OAPI, indique que le délai de renouvellement de la protection est dépassé, depuis le 1er avril 2019. Le siège à Yaoundé au Cameroun est aussitôt contacté par Abidjan pour instructions en l’espèce. Le diocèse de Côte d’Ivoire est informé qu’il ne dispose que de quatre jours pour que la protection tombe ou rentre définitivement dans le domaine public.
Cependant, s’il tient absolument à la protection de l’Eglise, il lui faudra satisfaire la condition de s’acquitter des pénalités de retard, puisque l’Eglise du Christianisme Céleste dispose encore de quatre jours à compter, de jeudi 17 octobre 2019. Peu importe alors le prix à payer s’il est du devoir de sauver l’Eglise. Il est alors réclamé au diocèse de Côte d’Ivoire, le paiement de la somme de 180.000 F pour démarrer la procédure. La protection s’élève à 400.000 F. Et le vendredi 18 octobre, date anniversaire de l’enterrement du pasteur fondateur, le prophète S.B.J. Oshoffa, le diocèse de Côte d’Ivoire parvient à achever les formalités de la protection depuis Abidjan. En attendant, le mardi 22 octobre 2019 pour la confirmation de la validation du dossier par Yaoundé.
Le tout, à hauteur de plus d’1 million 300 mille F CFA. Sans oublier que, lundi 21 octobre 2019, l’Eglise est déjà tombée dans le domaine public, si au rendez-vous de confirmation, du mardi 22 octobre, la protection de l’Eglise du Christianisme Céleste par l’Organisation Africaine Propriété Intellectuelle n’est pas adoptée. Mais la joie sera totale ! Le renouvellement de la protection est effectif. L’Eglise a été sauvée in extremis : «Dieu vient de sauver son Eglise », entend-t-on, dans le diocèse de Côte d’Ivoire.
Lorsque l’information parvient à la rédaction, ‘‘ledebativoirien.net’’ contacte, le chef du diocèse de Côte d’Ivoire, l’Assistant Vénérable Supérieur Evangéliste KANON LUC (Représentant légal du Chef mondial de l’Eglise du Christianisme Céleste, Président du Comité Directeur National) pour satisfaire notre curiosité. Mais, il refuse de se prononcer, sinon de s’étaler sur la situation en rassurant qu’il le ferait si besoin était exprimé par le siège mondial au moment opportun. Toutefois, plusieurs responsables de cette Eglise confirment, bien qu’ils n’aient pas reçu ordre du chef du diocèse d’en parler, que la situation vécue en 24 heures chrono pour sauver l’Eglise d’Oshoffa, depuis la Côte d’Ivoire a bien été réellement vécue.
Depuis sept mois un complot se préparant dans l’ombre afin de mettre fin à l’autorité du Pasteur dans l’espace francophone et prendre en otage l’Eglise du Christianisme Céleste a été évité. Grâce donc au diocèse de Côte d’Ivoire, toutes les marques ont été protégées: L’objet social (Eglise du Christianisme Céleste), l’ordre du culte, la Terre Sainte Imeco, le pèlerinage d’Agonguè etc. toutes ces marques ont été protégées. Dire que dans le silence, l’Eglise du Christianisme Céleste a évité une crise pour la décennie à venir. On dit merci qui !
Par HERVE MAKRE
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