Ben, le classement tant attendu est donc tombé. De la 24e place en 2018 à la 23e en 2019, la fête sera grande. Puisque, la Côte d’Ivoire n’est pas sous un régime autocratique ou «autoritaire». Il est hybride. C’est ce qui permet aux Évêques paisiblement de tenir leur marche priante. Permet aux députés de ne pas être traqués s’ils sont proches du compagnon d’hier. De tout fermer parce qu’il n’y a pas de prisonniers politiques. Le porte-parole du gouvernement l’a dit d’un trait, car les prisons ivoiriennes ne contiennent pas d’opposants, depuis la crise postélectorale de 2011. Et ce pays enregistre un retour massif des exilés, on ne sait trop pourquoi ils s’étaient fâchés avec leur pays. Disons même qu’il n’y en a plus hors du pays.
C’est ce qu’il ressort du classement des pays africains les plus démocratiques, établi par Economist Intelligence Unit (EIU) qui a seul le secret de ses délibérations. Selon son classement, la Côte d’Ivoire n’est pas sur la liste des 25 Etats africains sur 50, désignés comme «autoritaires». Il s’est déplacé de deux pas. ouf!
Mais, ce pays, fleuron de la démocratie d’Afrique de l’Ouest est tout de même dans une position bizarre dite «hybride», puisque ceux qui ont le secret des délibérations l’ont dit ainsi. Ils affirment qu’il est, un régime à mi-parcours entre démocratie et régime autoritaire. C’est selon l’humeur du sultan. Difficile de saisir une telle position similaire à la pratique de la souris, musaraigne. Ceci s’explique par son rang, à la 23e place. Donc position «hybride». Une espèce démocratique rare du point de vue de la gouvernance. Mais le peuple ivoirien ‘a pas à rougir de sa position hybride en matière des libertés. Il n’est pas esseulé dans sa position ni démocratique, ni autocratique. Il a des compagnons: le Sénégal, 9e au classement, le Benin (16e), le Maroc( 15e), le Nigéria, le Mali(19e), le Kenya( 13e), le Burkina Faso( 24e).
Il est clair que ce n’est pas ce discours que tiennent le tenanciers du pouvoir d’Abidjan. Un régime démocratiquement non démocratique et à la démocratie imparfaite. Il y a encore du chemin. Quand des ministres violent les textes des structures placées sous leur tutelles sans que la cours des comptes ne comptes les violations. Pas de comptes à rendre du côté du BURIDA. Tout est hybride!
H. MAKRE
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