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Côte d’Ivoire-inédit: pourquoi la BANQUE MONDIALE pleure le nord ivoirien plus pauvre depuis l’accession d’Alassane Ouattara au pouvoir

Peut-on réellement penser que la Côte d’Ivoire a, depuis 2012, une croissance peu inclusive. Pour la Banque mondiale, la situation de pauvreté du pays reste la même que celle de 2008 en dépit des efforts économiques du régime Ouattara. Alors, même avec le pays réunifié, Ouattara a-t-il fait mieux que Gbagbo pour réduire la pauvreté en Côte d’Ivoire ? Pas si sûr selon les génies de Breton Woods.  Outre, il ressort de l’analyse de l’institution bancaire internationale que le nord de la Côte d’Ivoire reste le grand perdant dans cette croissance économique ! Une situation dénoncée par une ressortissante de cette partie de la Côte d’Ivoire. Suivez-la en compagnie du rapport de l’institution financière.
https://www.youtube.com/watch?v=i4c8NrLciRE
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Selon, un rapport de la banque mondiale sur l’économie de la Côte d’Ivoire, publié  sur le site de l’institution de Bretton Woods en février 2019, les ivoiriens n’avaient pas tord de dire que la croissance économique du pays n’était pas perceptible dans leurs ménages. Bien que le Président Alassane Ouattara brandissait une  croissance économique exponentielle depuis 2012 avec une réduction du taux de pauvreté, entre 2012 et 2015, de 51% à 46%, nous remarquons que la situation de pauvreté des ivoiriens était devenue tout simplement égale à celle d’avant la crise post électorale de 2010. C’est-à-dire également 46% en 2008 sous l’ère Laurent Gbagbo avec la Côte d’Ivoire divisée en deux. Le rapport ci-dessous de la banque mondiale, nous édifie davantage sur la croissance économique de la Côte d’Ivoire, depuis l’arrivée des houphouëtistes au pouvoir. Ce rapport permettra aux ivoiriens de mettre désormais des chiffres sur leur souffrance et leur paupérisation afin de comprendre pourquoi « l’argent ne circulait pas » bien que croissance, il y a, dans la gestion économique du Président Alassane Ouattara. Puis, les ivoiriens comprendront pourquoi, d’aucun disait que nous avons affaire à « une croissance économique appauvrissante ».
  Pis, le nord de la Côte d’Ivoire, où le Président Alassane Ouattara est originaire et une région du pays pour lequel, il s’est tant battu pour arriver au pouvoir, est le grand perdant de cette performance économique de l’éminent économiste et banquier du FMI depuis 2012. Ainsi, apprenons-nous de la banque mondiale que « Pour durer sur le long terme, la croissance économique d’un pays doit être bien redistribuée. Or, même si les dernières données statistiques sur la pauvreté recueillies en 2015[1] montrent que le revenu national s’est accru de 80 % entre 2012 et 2015 et, que la Côte d’Ivoire enregistre pour la première fois depuis 40 ans une diminution de son taux de pauvreté, cette diminution reste faible, de 51 % à 46,3 %, avec le même nombre d’Ivoiriens pauvres qu’en 2008, soit environ 10,7 millions de personnes. En 2015, près de 46 % des Ivoiriens vivaient encore avec moins de 750 francs CFA par jour (environ 1,3 dollars).

Les inégalités ne sont pas seulement économiques mais aussi géographiques. Les pauvres sont plus nombreux en zone rurale (56,8 %) qu’en milieu urbain (35,9 % dont 22,7 % à Abidjan), même si cet écart tend à diminuer au fil du temps avec un taux de pauvreté qui s’est réduit dans les campagnes (-5,7 %) entre 2008 et 2015 et, qui a augmenté dans les centres urbains (+6,4 %). Par ailleurs, le nord et le nord-ouest du pays sont plus pauvres (plus de 60 %) que le littoral et le sud-ouest (moins de 40 %) ».

Depuis 2015, le Président Alassane Ouattara peine à combattre la pauvreté qui sévit en Côte d’Ivoire. C’est en 2019 qu’il s’est résolu à jouer son va-tout d’expertise économique à l’approche d’une élection présidentielle afin de réduire significativement le taux de pauvreté. Ainsi, son gouvernement à déclaré l’année 2019 comme celle du social en mettant place un programme social dénommé Ps-gouv 2019. En comptant sur le gouvernement du premier ministre Amadou Gon Coulibaly, exécutant ledit programme, espérons que les sommes investies, qui sont passées de 885,18 milliards en 2010 à 2505,5 milliards en 2019, pour améliorer les conditions de vie des populations les plus fragiles, aient un impact fort dans la lutte contre la pauvreté en Côte d’Ivoire.

H.M & H.KARA

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