Le témoignage de Kass sous l’œil vigilant de SORO ?
Alors que le pouvoir et le clan Soro Guillaume s’active pour les obsèques, ce témoignage attribué à un membre très craint de la rébellion ivoirienne dirigée par Guillaume Soro en 2002, fait état de quelques exploits des seigneurs de guerre venus du nord de la Cote d’Ivoire, vers Abidjan, au sud. Ils marqueront l’histoire par leur passage à l’ouest du pays. Celui qui rend témoignage à l’intrépide guerrier, il y a quelques jours disparu au pays de Dobald Trump, lui, il a disparu très tôt et l’on ne saura pas trop pourquoi mais sa disparition aura été attribuée à celui à qui il rend témoignage.
Lui c’est KASS et il parle de Wattao avec fierté » pour ses exploits, lors de l’attaque et la prise manquée de la capitale économique ivoirienne Abidjan, siège du pouvoir d’Et at. Alors que son détenteur avait effectué une visite aussi manquée au pape, au Vatican. Ecoutez attentivement Kass. Comme une fiction, les facbookers s’en délectent.
«Chacun de nous, lorsque nous nous sommes réunis, s’est vu assigner une mission. Chacun devait éliminer un homme politique à Abidjan. Peu d’entre nous l’ont réussi. Sinon un seul apparemment parmi nous l’a réussie à Abidjan. Et c’est ce qui a fait sa force et sa domination sur tous les autres chefs de guerre que nous sommes. C’est Wattao, saabélébélé qui a réussi sa mission. Et vous voyez comment, il continue de nous insulter et nous narguer ici. Vous l’entendez souvent dire que nous sommes des vauriens qu’il a été le seul à avoir accompli sa mission à Abidjan. Et donc s’il parle personne ne doit parler. C’est le seul argument qu’il a eu pour s’imposer ici, même devant Shérif Ousmane. Chaque jour vous-mêmes vous le voyer marcher tirant en l’air et traînant sa longue queue de bœuf et crier qu’il est le seul vrai guerrier d’entre nous. Bon, ce n’est pas vrai, mais lui au moins il a réussi à éliminer l’un des plus grands hommes sûr de Gbagbo. Et cela a fragilisé les hommes forts d’Abidjan.
Notre mode d’action a visé pour chacun d’exécuter sa mission qui lui a été attribuée. Celle d’éliminer des personnalités bien ciblées. Et chacun de nous avait sur son calepin des noms des tenants du pouvoir…
Nos cibles étaient clairement désignées. Les ministres de la république les plus en vue, dont Emile Boga Doudou ou Lida Moise Kouassi. Le Chef d’état-major Mathias Doué que nos chefs avaient déjà contactés, et les principaux généraux de l’armée ivoirienne, comme le Général Bombet Denis, commandant des forces terrestres, le commandant supérieur de la gendarmerie, le Général Touvoli Bi Zogbo… Pendant que nous étions à Abidjan, une partie de nos éléments à Bouaké, maitrisaient la base aérienne ainsi que tous les avions de chasse et autres moyens d’appui aérien qui s’y trouvaient. Seuls quelques officiers ont fui de la base, un Alpha-jet, pour nous échapper et regagner Abidjan. Les autres camps militaires sont aujourd’hui avec nous. Et c’est comme ça que ceux qui sont restés ici ont par exemple maitrisé la compagnie terrestre de Korhogo, le Ctk et les brigades de gendarmerie, attaqués par surprise. Mais un certain colonel Esmel Atchori qui a voulu jouer les braves avec ses éléments du peloton de gendarmerie ont été enterrés dans une fosse commune vers la sortie de la ville. D’autres ont suivi tels les colonels Dagrou Loula et Daly Oblé…
Mais il le fallait, c’était dans le plan d’éliminer les pus coriaces fidèles à Gbagbo, un dictateur. Donc cette nuit du jeudi 19 septembre, déjà à 1 heure du matin, nos éléments avaient déjà investi tous les coins stratégiques d’Abidjan avec une mission précise pour les différents chefs d’équipe. WATTAO A EU POUR MISSION D’ÉLIMINER EMILE BOGA DOUDOU. A-t-il réussi ? On sait que le ministre a été tué, la tête explosée dans la cours du voisin où il a tenté de trouvé refuge en escaladant la clôture. En tout cas c’est de là que Wattao, fuyant Abidjan et revenu à Bouaké a eu son emprise sur tous les autres chefs de guerre. Il aimait crier : «Vous avez tous échoué. Moi j’ai réussi!».
Koné Menssamba et les autres devaient maîtriser le camp Agban, mais ils n’ont pas réussi. Il y avait trop de personnes qui ne connaissaient même pas Abidjan. Ils ne savaient plus où aller. Ils ont été capturés. Ce sont mes éléments qui étaient chargés de liquider Lida Kouassi. Vers 3h du matin lorsqu’ils sont arrivés à sa résidence tout est passé au peigne fin. Tous les gardes sont maîtrisés, les autres membres de la famille avec madame Lida Kouassi aussi. Mais lui-même il a disparu, alors qu’il était là. Nous avons tiré à l’arme lourde, des roquettes chez lui pour dire que nous ne plaisantions pas. Jusque là nous disons qu’il est un mystique parce que mes éléments postés en cachette l’ont vu, mais subitement il a disparu dans sa maison. Nous le respectons ici à Bouaké.
Nous voulions au moins deux têtes, Boga et Lida. Mais pendant nos opérations, nous étions en contact avec l’ambassadeur de France Renaud Vignal et le Burkina Faso. Il informait la base de la situation sur Abidjan contrôlée depuis le Burkina par IB. A dire vrai les petits, nous craignions tout de même la riposte des hommes du Général Bombet, commandant des forces terrestres, les commandos parachutistes du chef de bataillon Détho Létho, les fusiliers marins commandos du commandant Konan, ainsi que la cavalerie du capitaine Gnakpa, mais aussi des gendarmes de l’escadron blindé du capitaine Abéhi. Mais nos chefs bien conseillers par des instructeurs français ont fait monter les enchères en direction, d’Abidjan par voie de communication en faisant croire que nous avions une force de frappe 1000 fois supérieure à Abidjan. Et les médias français jouaient bien le jeu avec nous. Or nous nous souvenons que les hommes du commandant Détho Létho du premier bataillon des commandos parachutistes étaient entrés, à Bouaké et ont même pris le contrôle de l’Ensoa que nos hommes occupaient, puis ils sont ressortis.
Vu, lu sur un mur Osiris Kalala Mamadou
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