« Les élections approchent, le peuple a peur, Non à ceux qui créent cette frayeur»
«Ça suffit ! Il faut que cela cesse. Les Ivoiriens ont besoin de la tranquillité. Ils ont besoin d’aller librement aux élections. La génération d’après Houphouët-Boigny a échoué. Il faut que l’on tourne la page. Les situations changent mais la nation demeure. C’est pour cela que les ivoiriens doivent faire bloc pour changer la situation en leur faveur. Nous pouvons y arriver… », a déclaré, ce jour le président de la plateforme citoyenne ivoirienne, La 4e Voix, la Voix des Sans Voix, Théophile Soko Waza.
Dans une déclaration face à la presse, à Abidjan il interpelle les ivoiriens devant la situation sociopolitique qui se dégrade de jour en jour avec la violation du strict minimum des libertés. Celles qui donnent droit au mieux-être à l’épanouissement familial et le droit à l’éducation avec un système éducatif dégradant pour la jeune génération. Il invite donc «à faire bloc pour changer la situation de peur en une situation de paix et de stabilité en refusant de rentrer dans le jeu dangereux des politiques afin de tourner cette page d’échec à répétition depuis 1993». Avec l’année 2020, celle des élections présidentielles et leurs conséquences, les ivoiriens sont désormais dans une marche prudente priant pour une paix et une tranquillité certaine. «C’est ici le lieu de comprendre que, s’il faut avoir peur dès que l’on évoque la tenue d’élections en Côte d’Ivoire, c’est que les organisateurs des élections ont échoué sur toute la ligne. Cette page d’échec doit prendre fin pour que les ivoiriens passent à autre chose. Les élections sont faites pour choisir un leader capable de changer la vie des citoyens sur le plan social, économique, politique, environnemental et l’apport d’un plus pour le développement du pays tout entier, nous nous étonnons que ce soit le contraire, depuis plusieurs années en Côte-d’Ivoire», s’exclame le leader de la 4ème Voix la Voix des Sans Voix, Soko Waza.
Et d’indiquer : «Mais, aujourd’hui les élections en Côte d’Ivoire c’est du mélange, c’est du bazar, c’est du cafouillage, c’est la destruction du tissu social, c’est la déchirure de la nation toute en entière. Il est grand temps que les ivoiriens se réveillent. Les situations changent mais la nation demeure. Les ivoiriens doivent faire bloc autour de leur nation et refuser de se livrer en un instrument politique qu’on utilise à des fins politiques et qu’on rejette après les élections. Non, il faut cela cesse. Le peuple a besoin de l’eau potable. Le peuple a besoin d’une bonne alimentation équilibrée. Le peuple a besoin des routes, il a besoin d’une santé, d’une bonne éducation, d’une justice, d’une paix durable, de la stabilité et le bienêtre social. Le peuple veut aller et revenir librement à travers son pays. Il veut choisir librement et aisément son président et non par la violence. Non il faut que ça change. Et depuis la mort du président Houphouët-Boigny, on va d’échec en échec. C’est vraiment désolant et déplorable», crie le porteur de voix Théophile Soko Waza
Continuant sa critique, le porteur des voix souligne que des présidents successifs à la tête de l’Etat ivoirien, «aucun des élu n’a songé à améliorer le cadre de vie des ivoiriens. Regardez un peu les quartiers précaires ou vivent les ivoiriens, le niveau des chômeurs, regardez la situation misérable des planteurs de cacao, de café, de l’anacarde, du palmier à huile et autres. Regardez la situation de tous les ivoiriens dans les hôpitaux, dans les marchés, tandis-que les fonctionnaires bénéficient d’une couverture maladie universelle, les paysans quant à eux sont livrés à eux-mêmes et abandonnés à leur triste sort, aucune faveur au plan sanitaire ne leur est accordée» et d’ajouter : «C’est pourquoi, en 2020 les Ivoiriens doivent eux-mêmes changer leur sort en s’engageant pour la justice sociale et la paix. Que les ivoiriens dans tout la diversité s’investissent pour dire non à ceux qui ont brigandé la Côte-d’Ivoire depuis 1993. Les ivoiriens ne peuvent pas aller aux élections avec la peur au ventre. Si on ne peut toujours pas réussir à organiser les élections paisibles, c’est la démonstration d’un échec. Alors il faut que les ivoiriens, à un moment donné décident. Il faut dire à ceux qui ont mis les Ivoiriens dans les situations de peur et panique que ça suffit ! Il faut tourner la page et passer à autre chose dans une justice pour tous et pour le bien-être de tous. Il faut mettre fin à cette génération d’échec pour passer à une étape encore plus meilleure ». Le chef de file de la 4ème Voix annonce, un programme d’action.
Hortense L.B.Kouame
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