Même si certains agitateurs ont proféré des menaces
Par HM
Comme une traînée de poudre, l’annonce de l’annulation de l’itinéraire de la gigantesque marche priante de l’Eglise catholique en Côte d’Ivoire, du 15 février prochain, s’est emparée du corps priant catholique comme une brise légère. « Nous sommes vraiment soulagés » ont crié au lendemain de la réorganisation, plusieurs, communautés, associations, groupes de prière catholiques en Côte d’ivoire. Les chrétiens catholique savent bien faire la différence entre une marche spirituelle et une marche. « Cette marche pouvait être importante pour nous chrétiens parce que juste, dix jours, après nous entrons dans le temps de carême, le 26 février. C’est ce qui suscitait l’intérêt du peuple de Christ et rien d’autre. Mais nous nous rendons compte que 90% de tous ceux qui attendaient cette rencontre spirituelle n’étaient pas chrétiens. La réorganisation, comme une brise légère est une victoire sur satan, qui certainement voulait piéger l’Eglise de Jésus. Il a échoué! »
C’est donc à juste titre que l’Eglise : »Pour éviter les débordements et pour pouvoir canaliser tout ceux qui viendront prendre part à cette marche priante, la marche se fera au sein de la Cathédrale. Cette marche pour la paix en Côte d’Ivoire a été programmée depuis le mois d’octobre 2019. Ce n’est pas consécutive au message des Archevêques et Évêques délivré à Korhogo le 19 janvier 2020», affirme le père Augustin Obrou, au nom de l’Eglise catholique en Côte d’Ivoire. Bien que déplorant le projet qui vise la paix en Côte d’Ivoire a entraîné de nombreuses interprétations ambivalentes, contradictoires et ambiguës. «L’Eglise ne saurait être la caisse de résonance de quelque association ou groupe que ce soit », peut-il être plus précis que cela! Ce qui laisse transparaître clairement que le changement de l’organisation n’est du ressort du gouvernement ivoirien qui véritablement a été inquiété des effets du message des Evêques appelant la libération des prisonniers politiques. Une déclaration politique pour le gouvernement et non sociale.