Les dés semblent déjà jetés dans le camp des adeptes du ministre Albert Toikeusse Mabri. Le président de l’Union pour la Démocratie et la Paix en Côte d’Ivoire(UDPCI), aurait définitivement mis fin à son ambition de se porter candidat à la présidentielle d’octobre 2020. Selon une belle source, un accord lierait désormais le ministre de l’enseignement supérieur aux tenants du pouvoir d’Abidjan. C’est qu’Albert Toikeusse Mabri aurait accepté de prendre les rênes d’une institution, en l’occurrence le Conseil Economique, Social, Environnemental et Culturel(CESEC), dont la présidence était vacante depuis le 7 décembre 2019, suite au décès de son ex président Charles Koffi Dibi. L’annonce de cette nomination selon notre source a lieu début mars 2020.
Le juteux poste de président du CESEC plairait en fait au natif de Zouan-Hounien. Mabri Toikeusse, le mal aimé de la grande famille du Rassemblement des Houphouëtistes, a finalement réussi à faire peser la balance de son côté. De plus, le président de l’UDPCI aurait proposé MAHI Kayo Clarisse, actuelle DGA de la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale(CNPS), pour le substituer au gouvernement. La vice-présidente de l’UDPCI serait le meilleur profil selon notre interlocuteur pour garantir les intérêts de son mentor. Preuve d’impuissance du gouvernement Amadou Gon Coulibaly face aussi à la pression chantage du fils de Robert Guei? Dans tous les cas, le chantage bien mené par le ministre Albert Toikeusse Mabri, démontre la fébrilité du jeune parti RHDP, qui peine à faire rentrer ses troupes dans les rangs. Le CESEC prépare de nouveaux habits.
David Gogbé
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