Dalquier contre Koudou Dago-L’autorité nationale de la presse en Côte d’Ivoire a saisi sous son président sortant, le 28 janvier 2020, la rédaction de ledebativoirien.net par une interpellation faisant suite à la saisine de maître Jean Pannier, conseil des époux Dalquier, mettant en cause le site d’information ledebativoirien.net dans le traitement de l’affaire
‘’les époux Dalquier contre Koudou Dago’’. Comme par enchantement, l’autorité de la presse ivoirienne intime fermement ledebativoirien.net à mettre un terme au traitement du dossier? Tout un système mis en route pour se dérober à la libération du site occupé et au paiement des loyers dus au propriétaire Koudou Dago par les époux Dalquier qui lui dispute sa parcelle de terrain à Marcory en Zone 4 dans la capitale économique ivoirienne où est bâti le Groupe scolaire Paul Langevin ? C’est une surprenante affaire qui défraie la chronique et tient en haleine ces dernières années la justice de Côte d’Ivoire. Un dossier de justice dans lequel surviennent l’ambassadeur de France à Abidjan Gilles Huberson, le conseil de la famille Dalquier, Me Jean Pannier et le directeur de l’AGEF débouté par la justice. L’ANP dit demeurée saisie de l’affaire. Inédit !
L’interpellation de l’ANP à ledebativoirien.net dans le dossier
Selon l’interpellation de l’ANP examinant le rapport qui rend compte de la confrontation organisée entre le journaliste HERVE MAKRE du site ledebativoirien.net et l’Avocat des époux DALQUIER maître Jean PANNIER et à la lumière des articles en cause «le collège des conseillers a observé, outre les abondantes affirmations sans preuves ni fondement, que le traitement du dossier laisse un parti pris manifeste pour Koudou Dgao, adversaire des époux Dalquier».
Les conseillers de l’ANP citent quelques extraits des publications: «Abidjan-harcèlement judiciaire :un juge en pleurs dans le dossier ‘‘les Dalquier contre Koudou Dago’’/la françafrique dans toute sa splendeur/l’Etat lui demande l’impossible du droit comme il l’a fait dans le dossier Simone Gbagbo, incroyable : ». «L’ambassadeur Gilles Huberson à Abidjan tient le ministère de la Justice aux tripes et on ne sait que faire…» ou «l’Etat a vendu une parcelle de terre à Marcory Zone4/c, ce qu’il veut arracher à son propriétaire de force pour le remettre à un couple de locataires parce qu’ils sont français…A-t-on besoin de rendre malheureux des opérateurs économiques ivoiriens pour faire plaisir à ses amis ?… ».
Et l’ANP interpelle
«Une telle pratique, contraire aux principes d’objectivité, d’équilibre et de neutralité dans le traitement de l’information, transgresse gravement les dispositions pertinentes des articles 4, 8 et 17 du code de déontologie, qui prescrivent au journaliste de tenir le scrupule et le souci de la justice de l’équité et de l’équilibre comme règle non négociable dans la publication et la diffusion honnêtes de ses informations, de respecter la sacralité du fait et la liberté du commentaire en séparant sans ambiguïté et par des moyens professionnels reconnus, l’un de l’autre etr de s’interdire le plagiat, la calomnie, la diffamation et les accusations sans fondement. L’ANP interpelle sans préjuger du fond et de son développement observe que, prendre de telles libertés avec les règles de la profession constitue un manquement inacceptable pour le journaliste professionnel…Aussi invite-t-elle à y mettre un terme…». Une interpellation, si besoin, est bien reçue par ledebativoirien.net.
Juste un rappel de l’ambiance de l’affaire avec l’interpellation de l’ANP
C’est que, Koudou Dago né en 1947 à Tagolilié à Lakota propriétaire d’une parcelle de terrain est devant les tribunaux ivoiriens, depuis des années, face à Dalquier Maurice, né en 1943 à Marseille-France et Mme Oudart épouse Dalquier, née en 1942 à Alger de nationalité française. Le 2 mars 2018, la Cour d’Appel d’Abidjan-Plateau a condamné les époux Dalquier reconnaissant Koudou Dago dans ses droits. Il est le propriétaire du terrain urbain lot N° 737 bis de la commune de Marcory-Abidjan Zone 4C, qu’il donne à bail aux époux DALQUIER à l’effet d’y bâtir une école. Un bail pour une durée initiale de onze (11) années à compter du 1er janvier 2000 selon l’acte notarié, du 31 décembre 1999. Et devant arriver à terme, le 31 décembre 2011. Avec une clause ainsi libellée: «Aménagements-transformations», au paragraphe 6 de l’acte notarié en date de décembre 1999 comportant bail commercial entre Koudou Dago et les époux
DALQUIER : «Tous aménagements, embellissements, améliorations ou constructions nouvelles, meubles fixés aux murs, sols ou plafonds appartiendront de plein droit au bailleur en fin de bail sans aucune indemnité. Il convient de noter que le bailleur et le preneur se sont mis d’accord pour que ce dernier construise une école de neuf (9) classes à la condition que les plans de ferraillage et de béton soient à l’appréciation du bailleur. Les locaux construits par le preneur reviendront au bailleur à la fin du bail-décembre 2011». C’est ce qui est bien écrit.
A l’échéance, du 31 décembre 2011, les preneurs refusent de libérer les lieux se prévalant du droit au renouvellement du bail qui a pris fin le 31 décembre 2011. Droit que les époux Dalquier ne feront pourtant pas valoir. Mais par toutes voies et tous moyens entendent désormais devenir propriétaires du terrain que leur loue Koudou Dago. Par plusieurs procédures judiciaires à l’initiative des époux Dalquier, le tribunal par arrêt, du 2 mars 2018 condamne le couple Dalquier traduit par la Grosse de la Cour d’Appel qui exige leur expropriation du site tout en les déclarant déchus de leur droit au renouvellement du bail. L’affaire, actuellement est pendante en 2020 devant la haute chambre de la Cour Suprême.
ledebativoirien.net
GRACE OZHYLLY
ACTE 1
ACTE 2
ACTE 3
ACTE 4
ACTE 5
ACTE 6
https://www.ledebativoirien.net/2018/04/18/scandale-acte-6-affaire-koudou-dalquier-la-ministre-kandia-camara-va-agir-lambassadeur-gilles-huberson-a-lecoute-non-lecole-externat-jean-francois-ne/
VOIR Aussi : http://ledebativoirien.africanewsquick.net/2019/10/02/affaire-dalquier-2-replique-koudou-dago-parle-edifie-et-assomme-lavocat-francais-jean-pannier-je-crois-quil-ne-me-connait-pas/
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