Le Président ivoirien, Alassane OUATTARA, a fait une adresse sur l’état de la Nation, jeudi 5 mars 2020, à Yamoussoukro, devant le Parlement réuni en Congrès. Dans son allocution, le Chef de l’Etat s’est réjoui d’être devant les élus et représentants du peuple souverain de Côte d’Ivoire, dans toute sa diversité, pour dresser l’état de la Nation et parler de l’avenir du pays.
Le Chef d’Etat a également relevé l’installation de la Commission Dialogue, Vérité et Réconciliation, l’identification et l’indemnisation de la grande majorité des victimes de la crise postélectorale et la réforme profonde du secteur de la sécurité. Toutes ces actions, selon lui, ont été menées pour renforcer la paix et la réconciliation nationale.
Evoquant la réalisation d’infrastructures, le président ivoirien qui a décidé de ne pas se représenter, lors des élections présidentielles d’octobre 2020 a souligné le renforcement de l’accès à l’eau potable et à l’électricité, la réhabilitation et la construction d’hôpitaux et de centres de santé, la construction de centres spécialisés offrant des plateaux techniques uniques dans la sous-région, la réhabilitation et le bitumage de routes, la construction de ponts et d’universités. Il a également relevé la gratuité de l’école, la création d’emplois, l’autonomisation des femmes, l’opérationnalisation de la Couverture Maladie Universelle, l’augmentation du revenu des paysans, la hausse du pouvoir d’achat des Ivoiriens et la lutte contre la pauvreté.
Alassane OUATTARA a reconnu n’avoir certainement pas tout réussi mais les résultats sont là
Il peut au vu de ce bilan satisfaisant annoncer sa décision de ne pas être candidat à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 afin de respecter son engagement d’œuvrer pour le transfert du pouvoir à une jeune génération. Par cet acte, Alassane Ouattara a indiqué vouloir donner la possibilité à des Ivoiriens plus jeunes de poursuivre l’œuvre de modernisation de notre pays et de conduire la destinée de notre Nation, avec toute l’énergie nécessaire. Il a également souligné vouloir assurer les conditions d’une passation du pouvoir d’un Président démocratiquement élu à un autre, pour la première fois dans l’histoire de notre pays.