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Au meeting de l’opposition à Yamoussoukro, c’était époustouflant selon certains observateurs politiques. Le peuple ivoirien a dit « non » au tripatouillage constitutionnel, le dimanche 15 mars 2020, lors d’un giga meeting organisé par la plateforme des partis et groupements politiques de l’opposition. Tout se passe à la place Jean Paul II pour dire « NON ».
Sur le lieu du meeting, nous avons pu observer une marrée humaine sans précédent. Une opposition gonflée à bloc avec des militants du PDCI RDA, du FPI (GOR), du GPS, de Lider et bien d’autres partis mains dans la main afin de faire front commun contre les décisions antidémocratiques du régime ivoirien.
Au vu de cette union sacrée de l’opposition ivoirienne, Jean Paul Beugrefoh, un observateur de la politique ivoirienne, déclare: «
Bravo à l’Opposition significative ivoirienne regroupée autour de Soro, Bédié, Gbagbo et de Mamadou Koulibaly pour dire « NON » au tripatouillage de la constitution. Unis et solidaires, vous arriverez à bout de ce régime autocrate ».
Le Ministre Guikahué à l’endroit du pouvoir à propos de la modification frauduleuse de la constitution :
« Vous êtes forclos pour modifier la constitution. Selon les textes de la CEDEAO, aucun pays membre ne doit modifier la constitution 6 mois avant les élections. Le pouvoir confond donc, « début du vote » et « début des élections ». Les élections en Côte d’Ivoire commencent le 31 juillet.
Le jour du vote, c’est le 31 octobre. Donc selon les textes de la CEDEAO, le dernier délais pour une modification de la constitution, c’était le 31 Janvier. Dans la définition, les élections commencent dès l’affichage de la liste électorale. Selon notre code électoral, l’affichage des listes doit se faire 3 mois avant le jour du vote, pour que les électeurs puissent faire des réclamations. En conséquence, le 31 juillet est la date de l’affichage de la liste électorale, donc le début des élections. Le pouvoir confond cela…M. Ouattara est donc forclos pour modifier la constitution. Nous allons saisir la justice internationale car nous avons le droit avec nous. Certains ne croyaient pas lorsque nous avons saisi la cour d’Arusha. Aujourd’hui vous voyez les résultats. Nous allons saisir la justice, et nous aurons raison »…
H.K.
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