Attention! Un enregistrement publié sur la chaîne YouTube avec la voix d’une enfant, ressort qu’elle se présente comme étant la fille du couple Makosso. La jeune enfant déclare que celui qui se fait appeler le général a « tué » sa mère. « Papa a tué ma maman. Il l’a frappé dans le ventre ». Scandale, si cela est avéré, nous nous retrouverons dans un cas de meurtre ou homicide involontaire. Une enquête est annoncée avec étude de la bande sonore..

LE RÉCIT DE LA MORT DE MME MAKOSSO CAMILLE PAR SA FILLE.

« On s est battu. Moi et puis ma grande sœur. Après notre papa nous a séparées. Il a crié sur moi. Ma maman est venue demander pardon. Il a dit comme maman est souffrante il va me laisser. Parce qu’elle venait de faire opération.

Apres je suis partie m enfermer dans la douche. C’est comme cela, je suis, quand je suis fâchée je m enferme. Apres mon papa est venu il dit de sortir de la douche.

Il a commencé a crié encore sur moi. Il criait, il m’a même frappée. C’est là ma maman est venue demander y a quoi encore ! C’est là il a « POUSSÉ » ma maman et puis elle est tombée.

…

Il pensait qu’elle faisait semblant. Après ses yeux ont commencé à s’enfler. Elle ne bougeait plus. Mon papa a commencé a prier. On a prié nous tous mais elle se réveillait pas.

C4est l0 mon papa a appelé le docteur. On a attendu jusqu’à.. . Comme le docteur ne venait pas on a pris la voiture de mon papa. Maintenant on est parti a l’hôpital de Angré jusqu’à Macory. Quand on est arrivé, mon papa a dit de nous retourné. Parce que, faut pas on va trop pleurer et trop crier ici.

Donc on est retourné à la maison. Moi j’étais calme. Je causais avec mes camarades comme s’il n’y avait rien. C’est après mon papa nous a dit que maman est morte. On a commencé à pleurer crier…Ce qui me fait mal, il dit c’est à cause de moi maman est morte. Parce que si je ne m’étais pas battue avec ma grande sœur maman serait en vie… ».

Ceci est retranscription du récit d’une voix d’une fille se présentant comme la fille du désormais veuf, le révérend Makosso Camille.

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