La crise qui secoue l’Organisation des journalistes professionnels de Côte d’Ivoire-OJPCI, née d’un congrès tenu en 2019 et contesté par une partie des membres statutaires connait depuis, lundi 2 mars 2020 une avancée certaine. Et ce, par la prise d’une décision consensuelle par les deux tendances opposées autour du représentant de ladite organisation à l’Autorité Nationale de la Presse-ANP. Autour d’une table, les deux tendances qui s’affrontent, à l’initiative du directeur du cabinet du ministère de la communication et des médias se sont accordés sur le choix du représentant à l’ANP de ladite organisation professionnelle. Suivez.
L’ordre du jour qui nous a été communiqué, séance tenante, a été consacré au choix de la personne qui devait représenter notre organisation à l’ANP. J’ai relevé que les Organisations professionnelles des médias étaient déjà tombées d’accord, il y a deux ans, sur le nom du président de l’OJPCI. Le collaborateur du ministre a répondu que bien des choses avaient entre temps évolué. Et qu’il fallait absolument qu’on lui donne un nom. Dans le cas contraire, sans qu’il ne l’ait dit explicitement, nous risquions de perdre notre place au profit d’une autre organisation.
Au terme de la séance, un communiqué sanctionnant le choix de l’OJPCI à l’ANP a été signé par tous les membres de l’organisation présents à la discussion et remis au directeur du cabinet du ministre Sidy Touré. Est-ce le début d’une nouvelle ère à l’Organisation des Journalistes Professionnels de Côte d’Ivoire avec la participation de tous à sa vie ou sa mort ? A suivre…
Grace Ozhylly