Tout se complique pour le gouvernement ivoirien dans la prise en charge sanitaire des voyageurs venus d’Europe. Confinés à l’Institut national de la jeunesse et des sports, ils sont encore plus exposés à la contamination du COVID-19, le coronavirus.
Confinés depuis des heures, ils dénoncent toute absence de dispositions médicales. Ils veulent rentrer chez eux. Vu ce qui se passe à L’INJS ceux qui n’étaient pas malades risquent d’être contaminés par les potentiels porteurs du virus. Le gouvernement s’avoue vaincu par la situation. Il est impuissant. Aucune mesure pour faire face à ce virus à part se laver les mains.
La grogne de certains : «Nous venons d’arriver de la France. Les autorités sécuritaires ont laissé certains rentrer chez eux tels que la femme et les enfants d’Asalfo , le footballeur Max Gradel, les enfants du ministre Bictogo, Jacques Anouma etc. et nous autres on nous maintient à l’INJS », confie le Révérend Wilfried Zahui.
L’on peut constater selon des observateurs que les agents des forces de l’ordre au sein de l’INJS pour la sécurité sans aucune protection au milieu de personnes confinées, venus de l’étranger. La plus part arrivées de France, mardi 17 mars au lendemain de grandes mesures du gouvernement. À l’heure arrivée, elles ont été acheminées tous à l’INJS. Mais jusqu’à présent aucun test au COVID-19 n’a été effectué. Ce qui laisse imaginer que des personnes saines sont en promiscuité avec des sujets porteurs du COVID-19. Ce virus se propageant très rapidement il faut craindre une chaîne de contamination massive au sein de l INJS.
Les policiers ou gendarmes sans protection ne seront pas en quarantaine alors qu’ils sont directement en contact avec des présumés malades du coronavirus. Ils s’en iront tranquillement de l’INJS propager le mal. Le pire est à craindre face à cette situation. Les médecins constatent la gestion chaotique de cette crise.
Grace Ozhylly
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