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urgent-Coronavirus : elle tousse et l’information sème la panique à Yopougon

«Il ne s’agit pas d’un élève mais d’une dame, parent d’élève qui toussait…»

L’information a fait un tour dans la commune, accusant le gouvernement d’ignorer un cas de malade du coronavirus dans la commune de Yopougon réputée être pro-opposition. «Est-ce pour cette raison le gouvernement  ne prend pas en charge ce cas  constaté dans  l’établissement scolaire « Espoir des Mamans ? « .

L’affaire est grave et a attiré l’attention de tous. la notre rédaction s’est mise  à la recherche du cas en vue de le porter à la connaissance des autorités. A la lumière, il n’en était pas un bien que l’information continue de circuler dans l’immense commune qui crée une frayeur.

La Mise au Point de l’École

Jointe par téléphone par notre rédaction, Mme Gbayoro, une des responsables de l’école primaire privée internationale « espoir des mamans » nous confie fait la lumière sur cette affaire de cas de covid-19 dans l’établissement.

« C’est une fausse information, il ne s’agit pas d’un élève mais d’une dame, parent d’élève qui toussait et bien avant la mesure prise par le gouvernement ivoirien, nous avions demandé aux élèves de rester à la maison pour le moment». En revanche, elle déplore l’infox qui s’est répandue sur cette histoire. «Les gens mentent beaucoup, lorsqu’il s’agit d’information en Côte d’Ivoire, ce n’est ni un élève de l’école qui a été contaminé, encore moins un membre du personnel, j’interviens pour faire cette mise au point à la nation et au monde entier à travers votre rédaction ».

Les faits se sont produits le jeudi 12 mars 2020. Une dame, âgée d’au moins 50 ans et parent d’élève, qui a visité deux fois l’école primaire privée internationale « espoir des mamans »  à Yopougon Sideci Akadjoba, une commune d’Abidjan (la capitale économique  de la Côte d’Ivoire) la même semaine du jeudi, toussait à chaque fois qu’elle rentrait dans l’école.

Ce qui a attiré plus l’attention des responsables de l’établissement, c’est que, cette quinquagénaire portait un masque de protection. Lorsque le personnel de l’école lui demandait ce qu’elle avait. Elle répondît que cela fait maintenant 3 jours qu’elle tousse à la suite d’un paludisme mal traité. Alors, en cette période de psychose dû aux premiers cas de contamination par le coronavirus en Côte d’Ivoire, la fondatrice de l’école a demandé de libérer les élèves depuis le vendredi 13 mars 2020 afin de les mettre à l’abri d’une infection éventuelle.

H.K.

 

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