BEIJING-Un total de 44.462 patients atteints du nouveau coronavirus (COVID-19) sont sortis de l’hôpital après leur rétablissement selon le bilan dressé dimanche soir, ont annoncé lundi les autorités chinoises de la santé.
Dimanche, 2.837 personnes ont quitté l’hôpital après leur guérison, a indiqué la Commission nationale de la santé dans son rapport quotidien. Dimanche en fin de journée, un total de 80.026 cas confirmés de COVID-19 avaient été signalés sur la partie continentale de la Chine et 2.912 personnes étaient décédées de la maladie.
Les autorités sanitaires chinoises ont déclaré lundi avoir reçu des informations concernant 202 nouveaux cas confirmés de nouveau coronavirus et 42 décès dimanche sur la partie continentale de la Chine. Tous les décès ont été rapportés dans la province du Hubei, selon la Commission nationale de la santé.
Plus de 10.000 médecins militaires travaillent en première ligne de la lutte contre l’épidémie
Près de 3.000 lits ont été préparés par 63 hôpitaux militaires désignés pour traiter les patients de nouveau coronavirus (COVID-19), et plus de 10.000 médecins militaires travaillent en première ligne, a déclaré lundi un responsable militaire.
Selon le bilan établi dimanche, les hôpitaux désignés des forces armées et les équipes médicales militaires envoyées dans la province du Hubei ont traité 4.450 patients de COVID-19, dont 1.000 ont été guéris, a déclaré Chen Jingyuan, un responsable de la santé du département de soutien logistique de la Commission militaire centrale, lors d’une conférence de presse à Beijing. Trois hôpitaux dirigés par l’armée à Wuhan, capitale du Hubei, ont admis 3.467 cas graves de COVID-19 et guéri 689 patients, selon la même source. Tout en respectant le traitement scientifique, les médecins militaires ont mis l’accent sur l’autoprotection, aucune infection n’ayant été signalée jusqu’à présent, a ajouté M. Chen.
Un virus n’a pas de nationalité et la discrimination, ce n’est pas la médecine
« Un virus n’a pas de nationalité! » n’a de cesse de répéter sur les réseaux sociaux et sur les plateaux de télévision la journaliste Linh-Lan Dao de la chaîne FranceInfo, très impliquée dans le mouvement Je Ne Suis Pas Un Virus, qui s’est organisé dès le début février sur la Toile pour dénoncer les stéréotypes et discriminations en tout genre ciblant la communauté asiatique en France dans le sillage de la propagation du nouveau coronavirus (COVID-19).
« La crise sanitaire du coronavirus entraîne dans son sillage une libération de la parole raciste dans les médias et sur les réseaux sociaux ». Le message, posté sur Twitter le 27 janvier et relayé par la réalisatrice Amandine Gay, a très vite fait boule de neige et été massivement partagé.
Dans la foulée se sont multipliés les témoignages pour dénoncer les remarques et insultes racistes dont sont victimes des personnes d’origine asiatique sur la Toile, mais aussi en pleine rue. En moins d’une semaine, le hashtag JeNeSuisPasUnVirus est devenu bien davantage qu’un slogan. Le mouvement veut lever le voile sur les discriminations subies par la communauté asiatique.
En réalité, depuis le début de l’épidémie du nouveau coronavirus, les réseaux sociaux ont véhiculé un nombre considérable de fausses nouvelles dans les quatre coins du monde, aggravant le climat anxiogène et contribuant à la libération de la parole raciste. La responsabilité de certains médias traditionnels est également mise en cause. Ils ont déformé et sali les efforts de la Chine, propageant à nouveau la théorie du « péril jaune » et nourrissant un virus artificiel, qui est bien plus dangereux.
Par exemple, Walter Russell Mead, un éditorialiste au Wall Street Journal (WSJ), a écrit le 4 février que la Chine était « l’homme malade de l’Asie », ce qui a entraîné une vive réaction du ministère chinois des Affaires étrangères. La référence péjorative à la Chine dans le titre a été rapidement critiquée à la fois dans le pays asiatique et à l’étranger. De fait, ce titre est si controversé que plusieurs rédacteurs du WSJ ont exprimé leur opposition.
Avec Xinhua
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