Par Léon SAKI
Au point où nous en sommes de l’évolution de notre société, si nous ne prenons pas conscience qu’il nous faut impérativement prendre part au débat de la consolidation de nos acquis et de la préservation des outils de gestion modernes légués par les démocraties triomphantes, nous courons droit vers le précipice.
C’est fort de cette vertu héritée de nos pères et des pères de nos pères que nous nous sommes toujours dressés contre les escroqueries morales de ceux à qui la nature a donné l’étrange bonheur de conduire nos destinées, même au prix de nos vies.
Le mot d’ordre sur les réseaux sociaux qui implora les populations de Vavoua à voter massivement pour l’ex-international des Eléphants de Côte d’Ivoire, à cause des menaces dont il faisait l’objet, est venu de nous ; après avoir indiqué au passage comment l’ex-com Zone contribuait de cette façon, sans le vouloir, à la victoire de son adversaire.
C’est encore sur la base de cette vertu morale que nous avons cloué le bec, par la manière la plus approprié, à Doumbia Major dans sa tentative désespérée d’humiliation du Maire Kalou présenté comme «un semi-analphabète décrochard scolaire ».
Mais voilà aujourd’hui que la grosse victime d’hier, le saint agneau défendu par l’ensemble des hommes épris de justice et ayant un mépris pour l’injustice, se signale d’une manière inattendue et déplaisante dans le débat portant sur la course à présidence de la Fédération Ivoirienne de Football en s’attaquant publiquement, sans raison, à l’un des candidats.
Les Ivoiriens ont alors imaginé une union sacrée entre les deux anciens coéquipiers, qui ont formé un duo de rêve sur le front de l’attaque des Eléphants, pour sortir le football ivoirien de sa gestion opaque et clanique.
Qu’est-ce que Drogba a-t-il pu faire à Kalou pour le traiter de la sorte ? Vouloir mettre toute l’expérience acquise, sa renommée et ses relations au profit de son pays constitue-t-il un drame ?
Nous trouvons de tels propos discourtois voire même grossiers dans la forme, parce que rien ne donne droit à Kalou de porter atteinte à l’honorabilité de celui qui a drainé le drapeau ivoirien dans les sphères les plus étendues du globe, et donné de grands moments de joie aux amoureux du football.
Quel mérite ou de quel prestige managérial et politique disposait Kalou Bonaventure pour devenir Maire de Vavoua? Les populations de Vavoua ont-elles attendu de savoir si un grand joueur comme lui pouvait être un bon dirigeant avant de le porter à la tête de leur commune ?
C’est d’un tel Monsieur dont parle de manière désinvolte le Maire de Vavoua, même s’il est écrit que NUL N’EST PROPHETE CHEZ SOI ?
Quelqu’un l’a dit, un homme quand il marche, laisse des traces, et Drogba en a laissé beaucoup. Et les vôtres ? Où sont vos traces monsieur le Maire?
Cette méchanceté dont Kalou Bonaventure donne la preuve au travers de son discours inique fini par nous convaincre qu’il ne faut jamais se fier aux apparences. Nous comprenons dès aujourd’hui pourquoi cette génération dite « génération maudite » n’a point remporté de trophée continental alors qu’elle aurait pu être propriétaire d’au moins quatre récoltes africaines.
A suivre …
PAR LS