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Coronavirus-Pâques: tétanisées, les rues vides, les gares désertes, personne ne bouge à Abidjan

Coronavirus a tué la fête de pâques

Cette année 2020, les Ivoiriens ne fêteront pas la pâques. Chacun reste chez soi avec sa famille. Il n’y a pas de sorties grandioses comme les années précédentes où le centre  de la  Côte d’Ivoire était submergé par ses ressortissants venus de partout pour les retrouvailles au village. Le respect des mesures barrières obligent tous au confinement.

À cause de la pandémie de covid-19, la fête de pâques est passée inaperçue. Plus de voyage ni d’attroupement, encore moins l’ouverture à minima des maquis et bars en Côte-d’Ivoire. Des mesures barrières prises par le gouvernement pour lutter contre la propagation de du coronavirus.

Les rues d’Abidjan sont vides. Les gares aussi sont désertes. Personne ne bouge.  » Il faut sauvegarder la vie. La fête demeure toujours mais la vie passe. Il faut plutôt se soucier de son avenir » indique Charles Yao jeune étudiant. Selon les personnes interrogées, il faut respecter les consignes de confinement pour ne pas céder le pouvoir à la pandémie du covid-19.

 »Je pense que si les mesures de prévention sont respectées, les ivoiriens resteront en vie et  la fête pourrait, toujours se faire  » pense Sabine K. Entant que chrétienne, elle indique qu’il est  plutôt   important que chaque ivoirien reste chez lui pour prier et faire sa doléance au Créateur.  Afin qu’il se souvienne de l’humanité.  » Même la fête des Rameaux était pareil, c’est individuel maintenant. Le Seigneur Jésus Christ est ressuscité pour nous. Et il est capable de tout. Lui seul fera tout pour freiner ce fléau définitivement ».

Les transporteurs et les usagers ont tous le même langage, la prière. A les entendre, seule la prière est l’arme puissante pour combattre le covid-19. Les ivoiriens, malgré les difficultés, ont quand même fêté à la maison sans y inviter d’autres personnes. C’est le lieu où tout le monde devient méchant pour préserver sa vie et la vie de l’autre.

 » Quel que soit la situation,  on se donne la chance et la chance à l’autre de ne pas être contaminé par cette maladie à coronavirus impitoyable, » ajoute Blé F. Les vendeurs de viande, poulet, poissons à la braise  et d’effets vestimentaires sont tous au chômage dans l’isolement. Malgré tout, la vie continue timidement à Abidjan espérant une véritable célébration de la résurrection de Jésus-Christ l’année prochaine.

Hortense L.K.

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