La J-UDPCI va mal. Ne dites pas l’UDPCI. C’est que Willy Dro, secrétaire national à l’éducation a fini par s’attirer les foudres de Franck Adiko, président de la jeunesse du parti Arc en Ciel. Et ce, juste après le dernier conseil politique du RHDP tenu le jeudi 12 mars 2020. Il est débarqué du BEN de la J-UDPCI. Une ambiance qui rappelle celle dans laquelle baigne actuellement au haut niveau, le chef de cette formation avec certains des membres.
Le fils de la sous préfecture de Gbonné dans la région du Tonkpi, Willy Dro est à couteau tiré avec le 1er vice président du Conseil Régional Tonkpi, Gaston Mela Woï également originaire de la même sous-préfecture que le premier nommé. Gaston Mela Woï instrumentaliserait Franck Adiko, président de la J-UDPCI pour régler ses comptes avec le jeune Willy Dro.
Cette situation aurait poussé Franck Adiko à commettre une forfaiture contre le secrétaire national à l’éducation, Willy Dro, selon le camp du jeune militant de la sous préfecture de Gbonné. Comment sommes-nous arrivés à cette situation conflictuelle au sein de la J-UDPCI ? Déjà que la formation mère est dans le collimateur du RDR au sein du RHDP.
D’abord, le camp Franck Adiko reproche à Willy Dro sa prise de position embarrassante quant à la candidature du président Mabri à la future présidentielle. En effet, lors d’une réunion élargie de la J-UDPCI avec le secrétaire général du parti Laurent Tchagba, le secrétaire national à l’éducation de la J-UDPCI a estimé que l’UDPCI n’est pas prêt pour soutenir conséquemment une candidature d’Albert Mabri Toikeusse à l’élection présidentielle d’octobre 2020. Car, selon lui, son parti n’a pas suffisamment travaillé sur le terrain pour préparer cette élection.
Une prise de position qui a irrité Franck Adiko et certains barons du parti arc-en-ciel. Alors, d’autres militants qui ont compris la pertinence des propos du jeune militant de l’UDPCI ont été curieux de savoir qu’au sein de l’UDPCI, la liberté d’expression chère au parti de feu Robert Gueï n’est plus appréciée par une partie des militants du même parti.
«Comme l’époque de la pensée unique, tout le monde doit aller dans le même sens même quand on sait que cette manière d’agir sera préjudiciable à l’ensemble du groupe» ? s’interroge-t-on dans la famille du président Albert Mabri Toikeusse.
Ensuite, l’on apprend que le jeune fils de Gbonné est très adulé par la population au regard des actions sociales qu’il a posées et continue de poser en faveur de ses parents dans le Tonkpi. Alors, il serait devenu gênant pour ses aînés en politique de ladite sous préfecture.
A la réalité, Willy Dro ne cache d’ailleurs pas ses ambitions politiques pour sa ville natale. Il est certain, selon des observateurs politiques de la région qu’il serait candidat à un poste électif dans ladite circonscription. Ainsi, certains barons de l’UDPCI aurait saisi cette occasion pour soutenir Franck Adiko dans sa décision afin de ruiner les ambitions politiques du jeune Willy Dro dans la sous-préfecture de Gbonné. C’est ainsi que Willy Dro est débarqué du Bureau exécutif de la jeunesse-BEN de la J-UDPCI par Franck Adiko et remplacé en lieu et place par Claude Diomandé.
Depuis que Willy Dro a été déchu de son poste de secrétaire national à l’éducation du BEN de la J-UDPCI, les motions de soutien et d’allégeance au jeune militant débarqué ne font que se multiplier.
Alors, le successeur de Willy Dro, Claude Diomandé qui fut le Secrétaire Général de son prédécesseur, doit comprendre que Franck Adiko vient de lui servir de la patate chaude, car difficile sera la réussite de sa mission dans le milieu estudiantin en particulier et de la jeunesse de l’UDPCI en général. Car, Willy Dro demeure incontestablement un leader charismatique pour la jeunesse de l’UDPCI. A suivre…
H.KARA
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