Site icon LE DEBAT IVOIRIEN

Révélation: ‘‘Procès Paul Langevin contre Famille Koudou Dago’’: 2 courriers qui révèlent la pression sur la table du président Ouattara-les voici, exclusif

Par HM

Sentant Peut être leur échec dans la tentative de spoliation de Koudou Dago devant le Conseil d’Etat, le couple Dalquier demande le secours du chef de l’Etat Alassane Ouattara, avec 2 courriers coup sur coup. Dans l’affaire ‘‘le Groupe scolaire Paul Langevin » à Abidjan avec ses  multiples procédures, de décembre 2011 à mars 2020.

Les deux courriers ont été transférés aux  ministre de la justice et de l’Education nationale Kandia Camara pour avis. Alors que le Président Ouattara a toujours affirmé et soutenu qu’il ne se mêle pas des affaires de justice. Consignes ont été données  à Sansan Kambilé, ministre de la Justice de suspendre les audiences des tribunaux sous le prétexte du Covid-19. Alors que ces décisions impopulaires jettent des centaines de jeunes dans la rue sans masques.

Voici les deux lettres des Français Dalquier et leur avocat Français Jean Pannier au Chef de l’Etat Alassane Ouattara. Suivez le jeune Stéphane Dalquier parler:

 

« «Monsieur Alassane Ouattara, président de la république,

objet : Expulsion de l’école Paul Langevin

Comme j’ai pu l’expliquer récemment au Président MACRON à la résidence de l’ambassadeur de France, comme l’a aussi expliqué à madame Brigitte Macron notre avocat Me Jean Pannier avocat au barreau de Paris, l’école est  à bout de souffle à cause d’un prédateur qui use de tous les artifices possibles pour ne pas perdre le terrain sur lequel est bâtie l’école à Biétry qui a été soustrait frauduleusement au domaine privé en 1986 à l’époque de la SETU…». Un peu plus loin les Dalquier poursuivent.

Les Dalquier s’attaquant aux magistrats!

«Ainsi, plusieurs juges, même au plus haut niveau, ne font pas honnêtement leur travail au point que le contentieux dure maintenant quatre longues années avec le risques très dangereux de voir les familles quitter l’école, alors qu’elle fonctionne à la satisfaction générale, depuis sa création. Je rappelle que Mme Chantal Dalquier sa fondatrice à été décorée  dans l’Ordre du mérite de l’éducation nationale…».

Les Dalquiers dans l’affaire d’expropriation de Monsieur Koudou Dago, refusent totalement les décisions de justice.

«Pour information, je vous communique le rapport du nouveau président du Conseil d’Etat. A peine arrivé, le président du Conseil d’Etat livre un rapport n° 28 du 5 février 2020 qui  porte son  nom, mais donne franchement l’impression d’avoir été rédigé par les avocats de M. Koudou Dago, en l’occurrence, le cabinet LDO qui, depuis quatre années déjà fait systématiquement le siège des juges en charge de ce contentieux…Je suis à votre disposition avec Me Pannier».

Et voilà ce que la famille Dalquier ajoute à l’oreille du président Alassane Ouattara:

«Il restait encore une ultime tentative en nous adressant à la Chambre administrative de la Cour Suprême qui nous a encore plus maltraité que l’ordre judiciaire au point qu’il a fallu alerter le président Kobo pour que l’AGEF obtienne le sursis à exécution du titre foncier gravement litigieux. Trois rapporteurs de la Chambre administrative ont successivement ignoré les faux pourtant nombreux et même expertisés sur ordonnance du Tribunal. Il s’agit dans l’ordre de M. Kobon Abé Hubert, Dedoh Dakouri et de Mme Fatoumata Diakité qui ont fermé les yeux sur toutes les fraudes, y compris celle concernant le contrat de bail commercial…». Koudou Dago serait-il aussi puissant pour que la justice dans toute sa composante déboute à chaque palier et niveau les Dalquier?

Les deux courriers laissent transparaître que le couple de français croit avoir le soutien du président Alassane Ouattara dans le dossier. Mais avant de refermer leurs courriers adressés  au chef de l’Etat Ouattrara, les Dalquier lancent :

 

« Concernant l’incertitude sur l’avenir du groupe Paul Langevin, c’est un appel au secours», et de prévenir:  « L’affaire a été mise en délibérée au 25 mars 2020. L’école est toujours en danger».

L’affaire connait en intensité avec la  Grosse de la  Cour d’Appel  qui exige l’expulsion des Dalquier du site tout en les déclarant déchus de leur droit au renouvellement du bail…en effet, la Grosse n°30 COM/18D du 02/03/2018 de  la Cour d’Appel d’Abidjan de déclare en définitive :

 «…Les époux DALQUIER sont déchus de  leur droit au renouvellement du bail ; ordonne en conséquence leur expulsion tant de leurs personnes, de  leurs biens que de tous occupants de  leur chef sur le lot N°737 Bis ILOT 76 situé à Marcory Zone 4 C et objet de  l’acte notarié du2/12/1999 portant bail commercial entre monsieur KOUDOU DAGO et les époux DALQUIER. Les condamne aux dépens…Et ont signé Président  et le Greffier (Ndlr : monsieur ALY YEO ; Me KROU ADUOBO)…»

Ainsi, l’arrêt de la cour d’appel d’Abidjan ne parle pas de la fermeture de l’école, mais de l’expulsion des français Dalquier qui refusent de respecter le bail commercial qu’ils ont signé avec monsieur Koudou Dago, le 2 décembre 1999. L’ÉCOLE Paul LANGEVIN  N’EST DONC POINT EN DANGER. Elle fonctionnera, mais avec le changement de l’administration…Que va faire le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara dans ce dossier ? A suivre…

HERVE  MAKRE

Ledebativoirien.net

Quitter la version mobile