Les grosses inquiétudes de l’Entente des Indépendants de Côte d’Ivoire

La Démocratie n’existe pas encore et il faut que ça change !

L’inquiétude est visible quant à ce qui concerne une démocratie juste et équitable en Côte d’Ivoire. La plus grosse erreur est de voir prospérer ce contexte de tribalisme et de clanisme qui fait sa montée en puissance. L’ethnicisme et de tribu valorisée par des partisans du candidat choisi RHDP, Amadou Gon Coulibaly qui brandissent l’esprit sectaire, laissent des doutes sur l’avenir de la paix en Côte d’Ivoire.

Des exemples similaires sont à la base de la déchirure sociale dans notre pays. Houphouët-Boigny à imposé Bédié, parce que tous deux venaient de la même ethnie et de la même région. Le général Robert Gueï et Gbagbo ont manœuvré sur la base régionale et tribale pour exclure tous les autres candidats en 2000. Aujourd’hui, en 2020, malheureusement, c’est le Président Alassane Ouattara qui vient de s’écrouler démocratiquement sous ce drame clanique.

Une pensée du temps colonial liée à un pacte vient d’être dévoilée par les participants d’Amadou Gon Coulibaly

À l’origine de ce pacte qui aurait influencé le choix d’Amadou Gon Coulibaly par Alassane Ouattara dont les partisans auraient voulu un troisième mandat, vient d’un accord conclu entre le Grand père d’Amadou Gon, en la personne de Peliforo Gon Coulibaly et Houphouët-Boigny, lors des élections du 2 Janvier 1956. Elles opposaient Sékou Sanogo et Houphouët-Boigny.

Le chef Gon avait apporté son soutien à Houphouët-Boigny contre Sékou Sanogo, pendant la campagne législative qui devrait statuer définitivement sur le choix du premier Président de la République de Côte d’Ivoire, en 1960. Ainsi, le soutien de la famille Gon à Alassane Ouattara est la principale raison du choix d’Amadou Gon, au détriment des règles démocratiques. Juste une affaire de tribu et de tradition, digne à d’un système Monarchique.

Je partage avec vous, ce message clanique et ethnocentrique d’un partisan d’Amadou Gon, laissé sur la plateforme du Cercle Sékou Sanogo ex-député de l’Assemblée Constituante française, une plateforme créée à la mémoire de celui-ci:

«Après les Ouattara, dioula de Kong, le pouvoir va chez les Coulibaly, senoufo de Korhogo, depuis que Ouattara est président son pouvoir est sur Ghon Coulibaly. A titre d’exemple, depuis qu’Alassane Ouattara est président, ma grande sœur travaille à la présidence dans le cabinet de Ghon Coulibaly.

Gon Coulibaly sera élu le nouveau président Dieu a déjà accepté, personnes ne pourra empêcher, au nord rien ne se fait au hasard les senoufo de Korhogo ont eux leurs trônes à Kong pour aller fonder la ville de Korhogo Nanguinsoro meilleur soldat sénoufo de Sékou Ouattara. Après avoir partagé un chapeau mystique avec le fils du roi les walilous le dieu de Kong dit que forcément il sera chef donc il a été déplacé.

C’est dans ça, il est parti fondé la ville de Korhogo et se retourne à Kong encore pour venir demander à un grand marabout walilou de dieu savant du nom de Diane pour partir l’aider sur son nouveau territoire….

Chez nous au nord il existe une réalité si un vieil homme dit c’est noir, c’est noir. Personnes ne pourra rendre ça rouge, parce que c’est un croyant. Donc mon frère, Kong Djenné et Tombouctou sont les trois grandes puissances islamiques en Afrique noire. Gouverner le nord est plus difficile que gouverné la Côte d’Ivoire. Il aura toujours des traites, des maudits

des idiots…. ».

Voici le message que les partisans de Gon Coulibaly nous ont transmis. Gon Coulibaly ne serait pas un choix démocratique mais une disposition des dieux du nord. La campagne est lancée.

SEKOU SAMBA KONE pour

L’Entente des Indépendants de Côte d’Ivoire-EDECI

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