La crise sanitaire du coronavirus fait des heureux ! Et ce n’est pas le comité exécutif de la FIF qui dira le contraire. En ces temps où l’épidémie du COVID-19 sévit, les Etats-majors des candidats déclarés à l’élection présidentielle de la Fédération ivoirienne de football-FIF affûtent leurs armes. Après les déclarations de candidatures, chaque candidat se donne les moyens pour atteindre ses objectifs, comme l’a dit ce penseur «tous les Moyens sont bons pour parvenir à ses fins». Mais une main noire est à la manœuvre.
Prétextant du COVID-19 pour ne pas mettre son agenda à jour, jusqu’à aujourd’hui, la date de l’assemblée générale qui doit fixer la date de l’élection du président de la FIF reste, encore inconnue. Une vraie chasse-gardée pour le clan. Et plus l’épidémie perdure, plus elle ne fait que renforcer l’assise de Sory Diabaté. Ne dites pas qu’il est contesté par ses pairs.
Visiblement à travers de tels actes, le fils d’Abdoulaye Diallo, ami de Félix Houphouët-Boigny pour des raisons obscure est en train de faire le lit de l’ex-président de Bingerville, sans toutefois, que celui-ci ait à combattre. Dès lors, les forces en présence n’auront pas le même poids dans l’usage des surfaces de la fédération ivoirienne de football, l’actuel président de ligue de football part en roule libre pour succéder à son mentor Sidy Diallo. Et c’est le schéma concocté par l’équipe sortante avec l’appui de certaines anciennes gloires.
Une telle démarche laisse planer le doute sur la crédibilité du scrutin. Mais les forces étant en train de se regrouper, avec le soutien d’un gros poids au candidat déclaré Didier Drogba, tout peut arriver et à tout moment. Palpitant, ce qui s’annonce à la FIF…
MARTIAL TAHOU