Urgent-FIF-un vieux malinké à Didier Drogba: «Si les oreilles ont entendu, il n’y’aura pas de mort »
redaction
Quand les patrons de la communication de Didier Drogba veulent le faire perdre
La course à la présidence de la fédération ivoirienne de football bat son plein en sourdine. Idriss Diallo, Sory Diabaté, Eugène Diomandé et Didier Drogba sont les potentiels candidats à la direction de la maison aux verres. Parmi tous ces candidats, il y en a qui comptent essentiellement sur leur proximité avec les clubs ivoiriens pour être au commande de la fédération. Par contre, certains prétendent avoir des parrains ou des mentors susceptibles de peser de tout leur poids dans le milieu du football ivoirien pour les faire gagner.
A l’observation, aucun plan de communication efficient et efficace de la part des patrons de communication de l’ex-fusiller de Chelsea et des Eléphants ivoiriens dans le combat de la FIF. Et un Didier Drogba qui compte certainement sur le palais d’Abidjan pour monter sur le trône de la fédération ivoirienne de football. Avec mépris bien évidemment pour les médias ivoiriens. Il croit dur comme acier sous son crâne en la manipulation des activistes des réseaux sociaux pour remplacer Diallo…Il méprise la presse en général et ses anciens co-équipiers en particulier dans sa quête de la présidence de la FIF. Quel résultat Drogba veut-il obtenir avec cette démarche incomprise?
La démarche de l’ex-international Didier Drogba n’a pas manqué de surprendre les ivoiriens et le monde du football dans cette course à la présidence de la fédération ivoirienne de football. D’abord, il fait un tour au palais d’Abidjan avant de se lancer réellement dans la pré-campagne. Une bénédiction à haut voltage. Ensuite, Il se fait entourer d’une équipe d’amateurs en relations publiques au nombre un ancien dirigeant de club dont la presse se lie dans le noir tellement les lignes de son asociabilité sont éclatantes de lumière. Le constat est là, Didier Drogba est très loin des clubs ivoiriens et de la presse en général, mais pas activistes des réseaux sociaux.
Alors, sur quoi compte réellement l’enfant de Niaprahio pour remporter l’élection à la FIF ? Un hold-up du locataire du palais présidentiel ou le soutien des clubs ivoiriens ? Nous remarquons que sa cellule de communication peine à voir le danger à l’horizon pour l’ex-buteur de Chelsea. Pendant ce temps, le candidat, lui-même, dors sur ses lauriers face aux signaux d’avertissements clignotants de toutes parts. Mais, «quelqu’un fera le travail à la dernière minute pour son choix à la tête de la fédération ivoirienne de football. Alors, pas besoin de communiquer intensément sur mes intentions, mes actions et mon projet pour le football ivoirien, pas besoin de me rapprocher des clubs ivoiriens pour leurs votes».
Ainsi, se résume l’attitude qu’adopte, aujourd’hui, l’enfant de Guibéroua à travers sa supposée communication. Une vraie philosophie !Mais que Didier Drogba sache que son réveil sera amer et fatal, s’il ne revoit pas sa relation publique. Car, la campagne à l’africaine en générale et à l’ivoirienne en particulier repose fondamentalement sur la sociabilité d’un candidat et de ses largesses. Tout cela diffusé par la majorité des médias dans le pays. Comme le dit l’adage en terre malinké «si les oreilles ont entendu, il n’y’aura pas de mort». Ben Badi et Ben Salah écoutent..? Kalou a déjà parlé ? Les les patrons de la communication de Didier Drogba vont le perdre.