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Bangolo rend hommage à Jean Tailly : 32 ans après sa disparition son ombre continue de planer sur Bangolo

Jean Tailly, voilà un nom qui revient encore dans la mémoire des hommes et des femmes du monde de la politique, du sport et de la culture en Côte d’Ivoire et en Afrique. Pour l’histoire, Jean Tailly né le 1er Janvier 1926 à Baibly, sous-préfecture de Bangolo dans l’ancien cercle de Man a été arraché à l’affection des siens le 9 mai 1988.

 Au plan professionnel, il a été de ceux qui ont donné au port autonome d’Abidjan ses lettres de noblesse comme successivement chef de service de conditionnement des produits agricoles à l’exportation de 1966-1970, Directeur de conditionnement de 1970-1980.  Au plan politique, collaborateur de Felix Houphouët Boigny en tant que membre du comité directeur du PDCI-RDA, il fut député à l’assemblée nationale pour la circonscription de Bangolo de 1980-1988.

Amoureux du sport, il a été président de l’Africa Sport d’Abidjan  de 1969-1971 où il a transmis le virus du sport à plusieurs jeunes ivoiriens. Mécène de l’art et de la culture, Jean Tailly a contribué à l’éclosion du talent de plusieurs artistes ivoiriens et africains à savoir Nahounou Digbeu dit Amédée Pierre, Salif  Keita, Kanté Manfila, Bienvenu Néba et bien d’autres encore. Magnanime, Jean Tailly était le père de tous. Il a engendré officiellement douze (12) enfants, mais en a adopté plusieurs qui contribuent aujourd’hui encore au développement économique et social de la Côte d’Ivoire.

Père aimant, homme généreux, protecteur de la veuve et de l’orphelin ; serviteur fidèle de l’Etat, mécène de l’art et du sport, il a contribué à la prospérité de la côte d’Ivoire et à l’émergence de plusieurs générations de cadres. Pour perpétuer son œuvre, sa famille biologique a mis en place une fondation portant son illustre nom.
Cette fondation dirigée par l’un de ses fils, le docteur Alain Tailly initie des actions caritatives en faveur des enfants déshérités. L’on retient que  Jean Tailly a été un grand baobab avec beaucoup d’ambitions pour Bangolo, c’est pourquoi 32 ans après sa disparition son ombre continue de planer sur cette partie de Côte d’Ivoire.

Ford Raymond Guei

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