urgent-Abidjan: l’interpellation du cyberdélinquant Serge Koffi le drone’’ ou ‘‘Sekongo Koné’’  pour le respect du journalisme

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Le nommé YAPO EBIBA FRANÇOIS FIACRE, né le 3 mai 1984, est un cyberdélinquant connu sous les avatars de ‘’Serge Koffi le drone’’ et ‘‘Sekongo Koné’’, répond de ses actes. C’est un devoir de donner les informations au public. Mais à quel prix ? Le respect des règles du métier de l’information. La vérification des données dont on dispose pour prétendre être dans ce corps de métier. Et ce métier, c’est celui du journaliste. N’est pas journaliste qui s’improvise.  

police cybercriminelLedit Yapo Ebiba François Fiacre, né le 3 mai 1984, est un cyberdélinquant connu sous les avatars de ‘’Serge Koffi le drone’’ et ‘‘Sekongo Koné’’. Il était l’objet de plus d’une vingtaine de plaintes et était recherché par les services de Police.  Il a été interpellé, le jeudi 7 mai 2020 à Yopougon Sogefia pour : trouble à l’ordre public, incitation à la haine et à la révolte, appel à la rébellion et à la destruction de biens publics et diffamatoires et injures sur internet.

L’exploitation des données scientifiques trouvées en sa possession par la Plateforme de Lutte contre la Cybercriminalité (PLCC) a permis de découvrir des preuves qui l’incriminent. Au cours de l’interrogatoire, il a reconnu être le détenteur de ces comptes Facebook avatars. Il prétend informer les populations mais ne prenait pas le temps de vérifier la véracité des informations qu’il recevait de ses sources moyennant de l’argent.

serge koffiN’étant pas journaliste, mais plutôt informaticien, ses sources proviennent de la politique, des forces de défense et de Sécurité dont l’objectif est de créer la discorde, la diffamation, l’incitation à la haine et à la révolte. Des informations diffusées sans traitement aucune, c’est-à-dire, le recoupement, la vérification, l’équilibre des données dont  il dispose. Le pouvait-l ? Non simplement parce qu’il n’a aucune formation en journalisme, là où certains journalistes souvent oublie les règles élémentaires et la déontologie.  Il sera donc déféré devant les tribunaux pour répondre de ses actes.

De plus en plus de personnes actives sur les différèrent réseaux sociaux se donnent la casquette de journaliste. Du coup mettant une épée sale et ignoble dans les rangs de ce noble corps de métier au service de la société. Etre journaliste n’a pas pour but d’être au service d’une unité encagoulée. Mais le devoir de donner l’information juste au public. C’est le droit du public de savoir.

CYBERDELINQUANT SERGE koffi LEDEBATIVOIRIEN.NETC’est le lieu de rappeler que tous ceux qui publient ou relaient de fausses informations même sous des avatars seront tôt ou tard recherchés et interpellés par la Plateforme de Lutte contre la Cybercriminalité. Le respect du métier du journaliste l’impose.

H. MAKRE


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