championnat foot-Bientôt la reprise des championnats sur plusieurs terrains dans le monde. Mais en Côte d’Ivoire, un championnat de l’un des plus prestigieux en Afrique, qui vit un temps de disette, va être relancé. Toujours à la recherche de ces attaquants racés qui ont marqué les temps anciens.
Les stades étaient toujours remplis, rien que pour voir ces artificiers faire vibrer le public. La nostalgie des derby Asec-Africa qui enchantaient encore les Esprits de nombreux fanatiques du ballon rond, sont des souvenirs. Qui se souvient encore de ces oppositions arrachées où les buteurs faisaient montre de leur talent. Passions et plaisirs étaient au rendez-vous, et au bout du compte c’est le football ivoirien qui était sur le toit du continent Africain.
Aujourd’hui rayonnant d’un passé glorieux, le championnat de Côte d’Ivoire souffre d’un déficit criant d’attaquants. A qui la faute? Dirigeants de clubs ? Entraîneurs ? Tous s’accusent mutuellement.
Mesdames et messieurs veuillez-vous assoir confortablement chez vous. Pas de doute sur ce sujet ! La ligue 1 ne produit plus d’attaquants. Les statistiques actuelles du championnat national montrent que les chasseurs de buts sont une denrée rare. A six journées de la fin du championnat, le meilleur buteur est Doumbia Aboubacar de la société omnisports de l’armée (SOA) avec 12 réalisations.
Une moisson très maigre en termes de buts, au regard de la renommée du championnat ivoirien. Notamment avec la médiatisation de la ligue 1, qui passe sur les chaines internationales. Le maigre public qui effectue, le déplacement sur les différentes pelouses repartent à la maison souvent très déçu. Le manque de réalisme des athlètes laissent transparaître le doute sur la qualité de leur formation.
«Les gens se plaignent, mais ils doivent comprendre qu’un buteur naît avec son instinct de tueur». Nous a laissé entendre un coach de Ligue 1. Poursuivant son intervention, il indique que Laurent Pokou qui détenait «le record de meilleur buteur de la CAN avec 14 buts, jusqu’à en 2006, avant que le camerounais Samuel Eto’O vienne le détrôner, n’a jamais fait d’école de football. Son talent de buteur et son génie ont fait de lui un géant d’Afrique».
Les dirigeants de clubs actuels doivent mettre de la passion dans le sport roi. L’on a encore en mémoire les éclats du président mythique de l’africa-sports Simplice de Messé Zinsou. Avant le début de la saison, les poids lourds du championnat partaient à la recherche des canonniers d’une rare espèce. On peut parler de Rashedi yekini, Brima Camara, Jonathan Sogbi etc.
«Si ce n’était pas la crise du COVID-19, le marché du transfert serait en effervescence actuellement. Et les perles les plus recherchés sont les attaquants, et leur cote est élevée. Toutes les grosses écuries européennes jettent leurs dévolus sur ces renards de surfaces», nous a confié Djè Ludovic agent de joueur.
La ligue 1 ivoirienne doit renaître de ces cendres, en nous fabriquant des buteurs d’une extrême efficacité. Le record actuel de buts est détenu par Togui Mel ex-tueur de gardiens avec le Sporting club de Gagnoa, avec 24 buts inscrits au cours de la saison 2017-2018. Après lui vient au tableau Gohi-Bi Cyriac qui en avait 21. La reprise du championnat va-t-elle annoncer de nouvelles couleurs? Le défi donc à relever à la reprise du championnat ivoirien reste la chasse aux ces chasseurs de buts.
Ledebativoirien.nt
MARTIAL TAHOU
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