Gnawa Josué et ses présidents de sections et de sous sections ont tenu une importante réunion mardi 16 juin 2020, à la piscine municipale d’Adjamé, autour du contexte général de bilan des activités précédentes, afin de prendre de grandes décisions et élaborer des points stratégiques pour résoudre la question brûlante de restriction de 200 personnes à 50 personnes qui met en mal leur secteur. Celui des la restauration et bars.
La nouvelle question brûlante de restriction de 200 personnes à 50, était le point saillant de leur rencontre. Même si dans l’ensemble leur première démarche était en bonne marche, cette nouvelle décision du gouvernement vient de bouleverser tous leurs efforts. Ils cherchent voix et moyens à se repositionner se faisant violence sur eux-mêmes pour tenir le coup. Des préoccupations, des stratégies et perspectives ainsi que plusieurs propositions ont été suggérées. Ils ont évoqué des décisions qu’ils soumettront à leur porte-parole Vincent Tobi, le préfet de région et surtout à la haute autorité de la police nationale, Bleu Charlemagne. Ces nouvelles décisions se statueront autour de la reprise effective de leur secteur d’activités.
Mais, que leur reproche-t-on ? se demande le président national du secteur. La préoccupation de Gnawa Josué:
»on ne peut pas faire bras de fer avec le gouvernement, nous travaillons au même titre que les transporteurs, les boutiquiers, les supermarchés, les commerçants des marchés, on nous demande de fermer ou de réduire de 200 à 50 personnes, qu’elles sont les mesures d’accompagnement?, on nous fait tourner en bourrique en nous demandant de produire plusieurs papiers à la fois pour avoir accès au fond de soutien. Mais quand ils viennent nous encaisser leurs taxes, ils ne nous demandent pas de remplir des dossiers »a-ti-l indiqué. Et d’insister, »avec seulement 50 personnes comment allons-nous payer les employés, comment allons-nous payer les patentes et plusieurs autres taxes qu’on nous exige de payer ? »
Quant au président adjoint Adamo Cogito, le président adjoint de la plateforme, il pense qu’il est important de mobiliser plusieurs adhérents et les faire fédérer massivement au syndicat de la plateforme. En outre, a-t-il proposé d’ouvrir une audience de négociation auprès du gouvernement pour atteindre leur objectif.
Seri Didier le président de section de Grand-Bassam pour sa part, a fait savoir que le secteur de tourisme se meurt à cause de la fermeture des bars et boîtes de nuit. Aussi a-t-il révélé que cette situation provoque la délinquance juvénile en Côte-d’Ivoire en général et en particulier à Grand Bassam.
‘‘Pour discuter avec les autorités, quels sont les éléments clés à notre disposition, quelle stratégie à mettre en place et comment sensibiliser les acteurs pour adhérer massivement si les choses vont de mal en pire? que faire pour ne pas rater notre base. Ensemble soyons vigilants, faisons très attention, donnons-nous les moyens nécessaires pour faire adhérer les membres » s’est-il inquiété.
Le secrétaire national, Borget Jacques annonce une discussion avec les autorités autour des problèmes et l’assistance à la formation et à la sensibilisation des acteurs et clients. L’appui des forces de sécurité afin de rétablir l’ordre dans le secteur d’activités a été appelé.
HORTENSE LOUBIA KOUAME
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