« Vous allez voir, dans les jours qui viennent, la riposte sera à la mesure de cette attaque« , a déclaré le ministre de la Défense, Hamed Bakayoko, à l’aéroport d’Abidjan, à l’accueil des soldats blessés lors de l’attaque de Kafolo. Mais aucune source officielle n’a encore fait cas de des bombardements aériens intensifs qui ont eu lieu toute la journée d’hier, dans la forêt du parc national de la COMOÉ, comme rapportées par des sources locales jointes.
Les populations riveraines indiquent que l’ambiance du lundi a été particulière dans la forêt du parc de la Comoé. Des troupes débarquées par hélicoptère, certaines par véhicules et blindé se sont s’engouffrer dans la forêt. Les bombardements selon les sources ont été d’une intense violence. Est-ce la riposte à l’attaque terroriste d’il y a quelques jours, enregistrée à Kafolo, à la frontière ivoiro-burkinabé, avec plusieurs pertes dans les rangs des soldats ivoiriens ? Tout pourrait porter à le croire étant donné l’identification claire des hommes en action des Forces armées de Côte d’Ivoire.
Les habitants des villages voisins du parc effrayés par les bruits assourdissants, se sont terrés. Que dire des chimpanzés, d’hippopotames, des crocodiles nains, ainsi que les centaines d’espèces d’oiseaux qui ont vu leur environnement devenir le théâtre d’une rupture bouillante du calme qui y régnait.
Cependant, la présence de djihadistes au nord du Parc national de la Comoé avait été détectée de belle lurette. Après avoir accueilli les blessés à Abidjan, le ministre de la défense et premier ministre par intérim, Hamed Bakayoko, souligné qu’il s’agissait d’«attentat terroriste » visant à « semer la terreur, détruire des vies et désorganiser les États». Mais l’attaque de Kafolo n’a pas été revendiquée.
GRACE OZHYLLY