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urgent-Man lutte contre les mutilations génitales : l’action de Siloé qui en fait son credo

Que de victimes d’une  pratique combattue. En dépit des toutes les actions entreprises par l’Etat ivoirien pour lutter contre les mutilations génitales féminines, la pratique de l’excision persiste encore dans les communautés du nord-ouest et de l’ouest de la Côte d’Ivoire. En effet, l’ONG Siloé en collaboration avec le ministère de la famille de la  femme et de l’enfant avec l’appui financier de Save the children a organisé un récent atelier sur « les causes de la persistance des mutilations génitales féminines dans l’ouest et le nord-MG mutilations génitales LEDEBATIVOIRIEN.NETouest, malgré les dispositions prises par le gouvernement et les acteurs de lutte contre les violences basées sur le genre. »

Cet atelier fait suite à une enquête réalisée du 29 Novembre au 05 Décembre 2019 dans les districts des montages et  du Denguelé. L’objectif de cette enquête était de faire l’analyse socio-anthropologique des facteurs déterminants de la persistance des mutilations génitales féminines chez les Dan, Wê et Odienekas. Aussi, cette enquête visait à  fournir les informations nécessaires aux acteurs de la protection de l’enfant de ces deux zones afin de mieux orienter leurs initiatives de lutte contre MGF face  leur persistance.

Pour renchérir le SG de L’ONG Siloé, Tan Yaya a souligné que l’enquête permet de comprendre les logiques de la persistance de l’excision chez ces peuples. Selon lui, l’excision est un sujet que n’importe qui ne peut aborder à la légère dans les communautés. Au cour de cet atelier, madame Digbeu Amélie, chef de bureau de Save the children à Daloa a félicité les différents acteurs surtout l’ONG Siloé pour le travail abattu dans la promotion des droits de l’enfant et d’ajouter que Save the children est disponible à tous les partenaires qui s’approprient la lutte contre les mutilations génitales féminines qui est une gangrène pour la société.

« L’excision est une pratique qui terni l’image de la jeune fille ou de la femme et a des conséquences sur la vie de la gente féminine notamment les fistules obstétricales, les complications lors de l’enfantement, les décès et bien d’autre » a indiqué le Directeur Régional du Ministre de la famille, de la femme et de l’enfant, Kouamé Issoufou. A l’en croire, il faut renforcer le système de protection de l’enfance pour la prévention et la réponse au MGF et autres violences au niveau national et plus particulièrement à l’ouest et au nord-ouest de la Côte d’Ivoire.

Cette enquête a été menée par Dr N’da Roseline Gbocho, sociologue et consultante qui a indiqué au cours de son exposé quelques représentations positives chez l’homme notamment, l’excision est une école de la vie par qu’une femme excisée est une femme qui peut tenir un foyer et permet de vérifier la virginité de la fille. Poursuivant, elle a souligné que l’excision est perçue comme l’identité culturelle d’un peuple donc qui doit être préservé, elle maintient le bien d’autres.

Pour éradiquer cette pratique, elle a demandé l’implication de tous les acteurs de lutte contre les MGF, la mise sur place de groupe de travail pour lutter contre ce fléau en milieu rurale en informent les familles sur les conséquences de ce fléau et sensibiliser les chefs traditionnels.  Pour le SG de la préfecture, Bah Yao représentent  le préfet, il a exhorté tous les acteurs a une synergie d’action pour éradiquer ce mal au dos large.

Dan de San

à Man

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