Modernisation de l’Etat ivoirien: une cartographie et un cadre commun des résultats pour les programmes et projets à l’étude

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Un atelier de restitution de l’Étude sur la cartographie et l’élaboration d’un cadre commun des résultats pour les programmes et projets de modernisation de l’État, s’est tenu le vendredi 14 août dernier à Abidjan. Cet atelier a réuni le ministère de la modernisation de l’administration et l’innovation du service public PRIME, PNUD et de Cellule d’Analyse de Politiques Economiques du Cires.

PRIME ATELIER 1Il a été question de plancher sur la restitution des conclusions d’Étude sur la cartographie et l’élaboration d’un cadre commun des résultats, pour les programmes et projets de modernisation de l’État aux acteurs nationaux et internationaux. L’atelier qui s’est tenu à la résidence Limaniya Riviera Golf IV a permis de partager les résultats  de l’étude à toutes les parties prenantes impliquées dans le processus de modernisation de l’État.

Selon le coordonnateur du projet, cet atelier a spécifiquement  présenté et discuté les résultats de l’étude et fait connaître les prochaines étapes du projet. Selon donc le coordonnateur Bamba Sékou, depuis un an des activités ont été élaborées autour du projet : ‘‘Le projet permettra de mettre en relief les initiatives qui, en priorité, requièrent un suivi particulier en raison de leurs impacts, de leur degré de complexité et leurs enjeux financiers »  a-t-il signifié.

PRIME coordonateur1Le représentant du ministère de la modernisation de l’administration et de l’innovation du service publique Thierry Gnekre a félicité et encouragé les partenaires pour la mise en œuvre du projet et la tenue de cet atelier. Il a montré que la cartographie des programmes et projets de modernisation de l’État et le cadre commun des résultats sont mis en place pour fournir un  cadre harmonisé de suivi des actions en lien avec la modernisation de l’État.

 »Une équipe de consultants coordonnées par la cellule d’analyse de politique économique du CIRES a été mise en place et a travaillé avec l’ensemble des parties prenantes impliquées dans le processus de modernisation de l’État ».

Anne Marie Konan Payne présidente du comité de pilotage du Programme National de d’Appui aux Réformes Institutionnelles et à la Modernisation de l’État (PRIME), fait savoir que les actions visent à valoriser les programmes et projets de l’État afin de répondre aux aspirations des populations concernant les services sociaux de base et réduction de la pauvreté.

PRIME ATELIER payneElle a insisté que  le PRIME vise à renforcer le fonctionnement des institutions démocratiques afin de garantir l’intérêt général, de soutenir une mise en œuvre optimale des réformes nécessaires à la création de richesses par le secteur privé. ‘‘PRIME apporte un appui aux initiatives d’amélioration de la fourniture et de la qualité des services publics. Le Programme National de d’Appui aux Réformes Institutionnelles et à la Modernisation de l’État  est une initiative conjointe du gouvernent et du Programme des Nations-Unies pour le développement (PNUD) conçu pour accompagner la réforme de l’État »  précise-telle.

le PRIME auprès du gouvernement pour  répondre aux attentes du peuple

La présidente du comité de pilotage du Programme National d’Appui aux Réformes Institutionnelles et à la Modernisation de l’État (PRIME), Anne Marie Konan Payne, a partagé les stratégies des projets, lors de l’atelier de restitution de l’étude portant réalisation de la cartographie des projets et programmes et du cadre commun des résultats. Projets initiés  pour la modernisation de l’État.

PRIME coordonateur.jpg3Cet atelier a porté sur une étude qui a été lancée il y a deux ans pour réaliser la cartographie pour tous les projets et programmes qui s’inscrivent dans la modernisation de l’administration.  Selon la présidente du comité de pilotage du PRIME, ce processus devrait aboutir à la mise en place d’un cadre commun de résultats. C’est à dire organiser la forme qui permet d’avoir une visibilité sur tout ce qui est fait, permettant de créer les cohérences des synergies et les perspectives de programmes.

Pour Anne Marie Konan Payne, la modernisation est une réponse aux attentes des populations :  »La modernisation est une réactualisation de l’organisation du fonctionnement des compétences en réalité qui vont permettre de répondre aux attentes des citoyens, je voudrais juste rappeler que la modernisation n’a pas d’autres objectifs que l’efficience et l’efficacité pour apporter les réponses qu’il faut aux populations ». La conseillère du premier ministre en charge de l’innovation institutionnelle a montré que la cartographie permettra de vérifier si toutes les actions  entreprises se font dans les bonnes formes, pour arriver aux résultats.

PRIME coordonateur.jpg4A l’entendre, la cartographie  est une forme de récitation à l’évaluation pérennante de tous les acteurs, évaluation par rapport à la manière de la mise en œuvre du produit fini qui répondrait au goût du peuple. ‘‘Cette étude est très importante, je vous assure que ça va nous remonter énormément des formations, non seulement dans la connaissance des produits, ceux qui sont pertinents, performants, il va falloir partager avec d’autres structures, quelques fois nous allons chercher des modèles ailleurs alors que, à côté il y a des ministères qui réussissent de bonnes choses ».

Pour la pertinence et la qualité de cette étude, elle a avoué que  tous les ministères doivent fédérer et mettre ensemble leurs compétences pour une meilleure modernisation. Chose qui bonifie le projet et rend le terrain encore plus vaste. D’après Anne Marie Payne ce sont  des problèmes pertinents que le PRIME vient régler avec ces stratégies de fédération des ministères. Son souci majeur c’est de faire en sorte que les agents du secteur public et de la modernisation travaillent dans les conditions idoines.

PRIME coordonateur.jpg3 .jpg5‘Avec le PRIME, ça va fédérer avec les autres ministères, c’est chaque ministère, c’est également la fonction publique, parce-que moderniser c’est aussi adapter les moyens des agents de secteurs publics, pour qu’ils puissent délivrer les services de qualité. Parce que s’ils n’ont pas les bonnes conditions de travail, ils auront du mal à répondre à l’impératif de délivrer les services de qualité », fait-elle savoir.

HORTENSE L. KOUAME

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