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Urgent-manifestations contre le 3è mandat de Ouattara: où sont les détenus, les manifestants acteurs de la société civile ?

CIVIS-CI-«Le Gouvernement doit préciser les lieux de détention des citoyens arrêtés»

Dans  un communiqué de presse CIVIS-CI, une association d’éducation à la citoyenneté, à l’écocitoyenneté, à la prévention, promotion et à la protection des droits de l’homme s’inquiète de la  détention secrète de plusieurs  manifestants de ces derniers jours  en Côte d’Ivoire. Une vague de protestation contre l’annonce du  3ème  mandat du président sortant  ivoirien Alassane Ouatara.

Cette association dont la mission est de contribuer au renforcement des citoyens dans leur capacité de compréhension, d’analyse et d’action en vue de la construction d’une société plus juste, solidaire et respectueuse des droits humains, appelle le Gouvernement ivoirien à préciser les lieux de détention « des citoyens arrêtés ».

« Nous avons appris (de ses proches) l’arrestation de Mme Gbalet Pulchérie , Présidente de l’ACI  par des personnes encagoulées et conduits vers une destination inconnue de ses proches.  Dans ses dispositions pertinentes, le nouveau Code de procédure pénale ivoirien mentionne que dans l’heure de l’arrestation, le prévenu doit être informé de l’identité du service qui l’arrête et des motifs de l’arrestation», expliquent les responsables de l’association de défense des  droits humains.

«Par ailleurs, il est donné au prévenu le droit d’informer ses proches, son avocat du lieu de sa détention. Aussi, l’article 717 stipule  »Les inculpés, prévenus et accusés soumis à la détention préventive la subissent dans une maison d’arrêt » .

Enfin, le temps de la garde à vue est strictement encadré dans le nouveau Code de procédure pénale de la Loi n°2018-975 du 27 décembre 2018 portant Code de procédure pénale. De tout ce qui précède, CIVIS Côte invite le Gouvernement à préciser les lieux de détentions des citoyens arrêtés pour garantir leurs droits », indique le président  de CIVIS Cote d’Ivoire Dr Christophe Kouamé.

Si les inculpés, les prévenus et accusés soumis  à la détention préventive la subissent dans une maison d’arrêt, et qu’ils n’y sont pas, alors, il y a grave violation des droits des prévenus alors qu’il s’agit de manifestations dans un Etat démocratique. Où la liberté de manifester est garantie par la Constitution.

HM

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