CIVIS-CI-«Le Gouvernement doit préciser les lieux de détention des citoyens arrêtés»
Dans un communiqué de presse CIVIS-CI, une association d’éducation à la citoyenneté, à l’écocitoyenneté, à la prévention, promotion et à la protection des droits de l’homme s’inquiète de la détention secrète de plusieurs manifestants de ces derniers jours en Côte d’Ivoire. Une vague de protestation contre l’annonce du 3ème mandat du président sortant ivoirien Alassane Ouatara.
« Nous avons appris (de ses proches) l’arrestation de Mme Gbalet Pulchérie , Présidente de l’ACI par des personnes encagoulées et conduits vers une destination inconnue de ses proches. Dans ses dispositions pertinentes, le nouveau Code de procédure pénale ivoirien mentionne que dans l’heure de l’arrestation, le prévenu doit être informé de l’identité du service qui l’arrête et des motifs de l’arrestation», expliquent les responsables de l’association de défense des droits humains.
«Par ailleurs, il est donné au prévenu le droit d’informer ses proches, son avocat du lieu de sa détention. Aussi, l’article 717 stipule »Les inculpés, prévenus et accusés soumis à la détention préventive la subissent dans une maison d’arrêt » .
Si les inculpés, les prévenus et accusés soumis à la détention préventive la subissent dans une maison d’arrêt, et qu’ils n’y sont pas, alors, il y a grave violation des droits des prévenus alors qu’il s’agit de manifestations dans un Etat démocratique. Où la liberté de manifester est garantie par la Constitution.
HM