»Au lieu de nous traiter de braqueurs, raquetteurs là, remettez à celui qui exécute un service ce qui lui revient de droit »
Les gendarmes en services de surveillance de mines de Sissingue et Tongon exigent de leurs chefs de corps d’armée le paiement de la totalité de leurs Primes de surveillance des sites minières. Ils grognent contre la mauvaise gestion de leurs avoirs qu’ils reçoivent en partie et à compte goûte. La rédaction de ledebativoirien a reçu copie de leur adresse portant leur cri de cœur, ce week-end.
D’un commun accord les gendarmes surveillants des sites minières ont décidé d’interpeller leurs chefs de services afin que ceux-ci respectent les closes de leurs engagements en versant l’intégralité de leurs primes. Il s’agit précisément des gendarmes agents de surveillance de sites de Mines de Sinsingue et Tongon.
Ils estiment être dupés par leurs hiérarchies respectives. Un gouffre autour de la satisfaction du paiement de primes de leurs prestations sécuritaires de ces mines ivoiriennes. Dans leur note, ils affirment qu’ils percevaient au début de leur engagement une prime de 150.000F CFA par service de deux semaines. Mais ils constatent que la prime est descendue à 112. 000F CFA sans compréhension.
‘‘Nous percevions 150.000 FCFA par service de deux semaines et nous nous prenons en compte par la nourriture. Mais la prime est descendue à 112.000 F. Le comble, nous sommes pris en compte au niveau de la nourriture, c’est à dire 2500 FCFA par jour inclus dans les 112.000 FCFA » expliquent-ils. A suivre leur note, une information leur serait parvenue indiquant que leur prime de services est doublement versée à leurs chefs de services, mais ils n’en reçoivent que la moitié. »Selon les renseignements de sources sûres, nous sommes payés à 20.000 FCFA le jour et 30.000 FCFA la nuit. C’est le point de la mine Sissingué et Tongon », révèlent-ils. Avant d’adresser des prières aux chefs hiérarchies afin d’apporter une lumière à ladite gestion.
»Nous vous prions de vérifier les primes que nous percevons au niveau des différents services de surveillance des mines Sissingué et Tongon de nos chefs ». Le groupe des gendarmes agents de surveillance au service des sites minières insiste que ces primes sont le fruit de leurs privations et risques de survie face aux attaques des quidams.
Pour eux, même si n’y a pas de syndicat, il serait tout de même correct de satisfaire ‘‘celui qui travaille que de le traiter de tous les nom. Nous acceptons les closes. Que celui qui exécute le service ait au moins la moitié pendant qu’on nous traite de gendarmes voleurs, raquetteurs, braqueurs. Nous voulons que nos primes soient bien payées et qu’on ne nous donne pas la moitié. Donnez à César ce qui appartient à César, que Dieu protège les hommes en tenue » déclarent-ils. Le gouvernement et la hiérarchie de l’armée ivoirienne sont saisis à l’effet d’éclairer cette situation au risque de créer des tensions inutiles dans les mines ivoiriennes.
HORTENSE LOUBIA KOUAME
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