La Côte d’Ivoire convalescente des méfaits de la crise poste électorale 2011 qui a endeuillé plusieurs familles avec l’emprisonnement de plusieurs ivoiriens et beaucoup d’autres encore en exil, doit encore faire face à une crise préélectorale. Elle est partie, le 6 août 2020 de l’annonce du 3e mandat du candidat du Rhdp Ouattara. Elle se poursuit, jusqu’au lancement de la campagne électorale. Quand prendra-t-elle fin ? La situation déchire de jour en jour le tissu sociopolitique. Le peuple crie son angoisse et son amertume au micro de ledebativoirien.net.
Pour une histoire d’élections présidentielles, certains ivoiriens transformés en monstres appliquent la boucherie sur d’autres frères ivoiriens en les décapitant pour des fins politiques. Pendant que des rues sont barricadées empêchant la circulation des personnes et des biens, des êtres humains se donnent le plaisir d’incendier les demeures d’autres êtres humains. Des jeunes militants qui ont fait de leurs préoccupations, s’attaquer à l’arme blanche, couteaux, machettes bouteilles et tout autre objet tranchant aux personnes, occasionnant une terrible frayeur en Côte d’Ivoire.
‘Nous sommes pris par la panique, on a peur, on ne dort presque plus, les élections présidentielles approchent à grands pas et l’opposition ne veut pas céder pourtant les campagnes sont lancées, que deviendra la Côte-d’Ivoire qui ne s’est pas remise de sa déchirure causée par des crises à répétitions, nous sommes fatigués’‘ décrie Souleymane D.S. rencontré dans la commune d’Abobo. Un sentiment partagé au sein de toute la population ivoirienne.
L’opposition a lancé le boycott actif pour empêcher les élections, le côté adverse quant à lui, s’investit dans la campagne électorale comme si de rien n’était. Et les tentions continuent de s’empirer. Alors le peuple se morfond, » pour des élections présidentielles, des personnes sont tuées, on détruits des biens matériels et physiques, si le peuple est terrorisé. Si le peuple est flagellé, si le peuple meurt, pour qui donc ces élections, qui doit t on gouverner en fin de compte? ».
‘Nous prions pour que les leaders politiques se souviennent de ce que le peuple souffre et que nous avons besoin de la tranquillité et la paix. Si c’est le peuple qu’ils veulent gouverner, alors qu’ils reportent les élections, qu’ils discutent pour trouver un terrain d’entente pour le bien du peuple, avant d’entamer une autre procédure électorale pour le bien commun des ivoiriens » propose dame Agnès L.T. comme la majorité des ivoiriens entendus.
HORTENSE LOUBIA KOUAME