La Côte d’ivoire est sortie une fois de plus divisée et balafrée de ses élections présidentielles contestées à cause de la candidature d’Alassane Ouattara pour un 3ème mandat. Dans ce bras de fer, l’opposition significative en décidant de boycotter le scrutin a lancé également un mot d’ordre de désobéissance civile. Même si cet appel n’a pas empêché le déroulement du scrutin, force est de reconnaître qu’il a contribué fortement à sa perturbation dans bon nombre de localités.
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Cette initiative est une défiance à l’autorité de l’Etat, selon le pouvoir en place qui a décidé de mettre sous blocus les domiciles respectifs des initiateurs de ce projet. Ceci amène l’observateur ou même le fervent partisan de l’opposition à s’interroger sur ce qu’elle vaut réellement vu que sa structure est sans assise et sans fondement réel car fabriqué à la va-vite et à mains levées. Pour n’avoir pas pu empêcher Alassane Ouattara de briguer son 3ème mandat, la coalition de l’opposition n’a pas trouvé autre idée que de mettre sur pied un conseil national de transition.
Cette fameuse communauté internationale qui on le sait également a été impuissante ou complice face au projet de 3ème mandat d’Alassane Ouattara. Une seule alternative, celle d’abandonner le projet de transition s’offre aux leaders de l’opposition, même si Ouattara en position de force veut leur prouver qu’il est le chef. Cela est plus que nécessaire pour une véritable de décrispation afin que chacun reprenne le chemin de travail dans la sérénité car la Côte d’Ivoire a beaucoup de défis à relever.
Ford Raymond Guei