la rage de samba Koné de l’EDICI
« Était-il nécessaire que quelqu’un qui est déjà Ministre, Maire, Président de Conseil Régionale, Président d’institution, Sénateur, soit encore Candidat à l’élection législative du 06 Mars 2021, alors que nous avons des jeunes dynamiques dont la carrière politique s’épuise du faite de manque de confiance ?
À mon avis, non!
Ou peut-être, ne sommes-nous pas véritablement prêts à instaurer l’égalité des chances pour tous ?
Sommes-nous en train d’installer le cumul abusif des postes, quand nous avons des jeunes ivoiriens qui souhaitent participer à l’élaboration pacifique d’une démocratique durable ?
Non! pas ça !
Pourquoi ne devrait-on pas interdire le cumul de postes quand on sait surtout l’importance et la particularité qu’un poste pourrait susciter chez les partisans d’un élu ? Autant de questions que je me pose, dont ma réponse est claire, l’attachement radical et obligatoire à un parti politique est un risque pour la démocratie participative.
Si des jeunes adhèrent à un parti ou Mouvement Politique, et bien, c’est dans l’espoir d’être capable d’assurer la relève. Mais quand ce plan est bouleversé, nous faisons place au radicalisme politique de tout genre. Comme quoi, chacun se dit: «Je m’engage peu importe ce que cela me coûtera».
Ce qui cause des frustrations et des divisions au sein de nos populations. En principe, si un parti ou Mouvement Politique retient un candidat, il ne devrait pas empêcher les non-retenus de se présenter, parce que cela permet aux populations de choisir librement. Sur cette base, le candidat officiel est le seul à être soutenu officiellement par le parti ou Mouvement Politique en question. Et d’ailleurs, rien ne prouve la popularité de ce dernier sur le terrain, sauf en cas de consensus entre les candidats« . Non au cumul de poste, s’indigne, Sekou Samba Koné, président de l’Entente des Indépendants de Côte de d’Ivoire-EDICI.
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