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Abidjan: «Le ministère de la santé et de l’hygiène publique invité à la rigueur  du contrôle des cache-nez de protection  contre le coronavirus» Hervé Makré

Hervé Makré journaliste ledebativoirien.net

 

Hervé Makré-Après une diffusion sur les réseaux sociaux d’un homme méconnaissable, dans la matinée du lundi 25 janvier, son visage a commencé à retrouver peu à peu,  la lumière qu’on lui connait. Mais ce ne fut pas aussi de joie dans un début, lorsque le journaliste Hervé MAKRE arrive au CHU de Cocody aux alentours de 10 heures,  pour savoir de quoi, il souffrait exactement. Les premiers diagnostics, aux services des Urgences au CHU de Cocody et  qui devront se  poursuivre, jeudi 28 janvier prochain, font état d’une «allergie au masque, le cache-nez». Un matériel de protection contre la propension du covid-19.

Devant l’onde choc de sa défiguration, il décide de se diriger vers  le Centre hospitalier universitaire de  Cocody (plus sûr en l’espèce, selon lui), et là, il est immédiatement  orienté vers les services de Stomatologie et Chirurgie Maxilo Faciale et Plastique. Constat à l’Accueil ou réception, il lui est annoncé que le médecin vient de partir. Il n’avait pas de médecin pour s’occuper de son cas.

«Revenez demain», lui dit le responsable du service Accueil. Difficile dans son état de revenir le lendemain avec un même visage qu’il devra regarder dans une glace toute la journée. Il se dirige, alors vers le service de la Médecine Générale. Et là aussi, la même information. Il n’y a pas de médecins. Ils sont tous partis eux aussi, il 11 heures  passées.  «Revenez demain». Mais où vont-ils tous vers 11 heures dans ce CHU laissant les patients sur les bancs d’attente?

Une  bonne dame dans ce service, prise de compassion en l’observant, soupire un peu et lui dit : «Ne portez plus de masque ou changez de qualité de masque. Mais, faites un tour du côté des urgences, peut-être qu’un médecin là-bas aura certainement  une solution  pour vous».

Aux urgences du CHU donc, médecins sont actif sur son cas. Il est confié sans dévoiler  son identité,  docteur Abbé Ange Stéphane, Interne des hôpitaux, qui après analyse du cas lui prescrit un seul médicament qu’il devra prendre. «Si vous prenez ce médicament, vous verrez que votre visage redeviendra normal. Mais, changez de qualité de masque». Il retrouve le sourire soutenu par plusieurs messages (appels téléphoniques, SMS, ou via réseaux sociaux), de consolation.

Quand  nous rentrons en contact avec lui aux environs de  20 heures ce lundi 25 janvier 2021, c’est le journaliste Hervé Makré,  tonus dans la voix que nous écoutons. Rassurant ! Le pire est loin en attendant, la prochaine visite dans ce centre hospitalier universitaire.

Le cache-nez va-t-il causer des soucis à la population ?

Censé protéger les individus contre le coronavirus, il a été une source d’inquiétudes profonde pour le journaliste Hervé Makre, responsable  du journal ledebaivoirien.net, directeur de publication du groupe Hope édition. Il a vu son visage se déformer, ce lundi 25 janvier matin, suite à un port de cache-nez, comme il le témoigne.  Son visage s’est enflé à tél enseigne qu’il ne  se reconnait plus lui même, conduit d’urgence à l’hôpital on lui demande de revenir le lendemain. Inquiétude, à qui ira-t-il.

Les mesures sanitaires, comme le port obligatoire de masque, la lavage régulier des mains et la distanciation sociale ont aussi refait surface, pour éviter tout propagation du virus. C’est donc dans cette optique qu’il est tout le temps encagoulé. Malheureusement, il sera surpris ce lundi matin de cette déformation considérable de son visage. Des lèvres jusqu’aux oreilles et même la tête, tout est enflé. L’homme de médias lance, alors un appel au ministère de la santé.

 »SOS Monsieur Le Ministre de la Santé, hier port d’un masque, déformation le soir, situation pire au réveil ce matin. Que faire. Qui me reconnait? Pourtant la tâche m’attend…SOS.’‘ s’inquiète le journaliste, qui petit-à-petit se remet, selon ses propres informations Informé de l’incident, le ministère de la Santé qui multiplie la sensibilisation aux respect des mesures prises, par le gouvernement ivoirien, planchera certainement sur le contrôle de la production  et de la vente des masques.

.HORTENSE LOUBIA KOUAME

ledebativoiriein.net

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