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urgent-FIF contre FIFA/CAF: Sam Etiassé et autres retroussent les manches pour éviter la honte historique

C’est fait, le ministre des Sports, la semaine dernière, l’a annoncé: le Comité de normalisation sera opérationnel dans les prochains jours. Il vient avec force et toute la puissance gouvernant le football mondial mettre un terme aux dysfonctionnements et aux manquements dans le fonctionnement de  la Fédération Ivoirienne de Football.

Mais mieux, réviser les statuts et le code électoral de la FIF, afin de garantir leur conformité avec les Statuts et les exigences de la FIFA. Et veiller à leur adoption par l’assemblée générale de la FIF prochaine. Mais aussi surprenant, réviser les statuts de certaines parties prenantes  et agir en qualité de commission électorale pour l’organisation de l’élection d’un nouveau comité exécutif de la FIF sur la base des statuts et du code électoral révisés. Qu’est-ce qui se passe, en ce moment sous le crâne des anciens hommes forts, les tenants du pouvoir de la maison de verre de Treichville ?

Une véritable honte du football ivoirien dont  les dirigeants sont dépouillés de tout pouvoir d’action. Leurs différentes actions ont réussi à briser, aujourd’hui la confiance que   la famille du football ivoirien et même la population avaient placée dans cette prestigieuse Fédération.

Simplement, parce que des esprits ont créé de toutes pièces de graves désaccords au sein de la commission électorale supposée être au dessus de la mêlée pour l’équité dans le milieu du football ivoirien, au terme de la présidentielle footballistique. Hélas, les désaccords entraîneront des abus et l’impossibilité d’assurer la transparence de la procédure électorale, avec  l’ingérence de l’exécutif bien tenu par le défunt président dans les affaires de la commission électorale. Ce qui ne pouvait évidemment  pas garantir la transparence du scrutin, puisqu’un poulain devrait être soutenu.

Même le citoyen lambda savait les critères d’éligibilité et les conditions d’admissibilité des candidats étaient plus que dans un flou total très  clair à l’effet de constituer un blocus à une partie dans la course au fauteuil.

Ce qui transparaît dans le  contenu ambigu des statuts de certains clubs et associations membres de la Fédération Ivoirienne de Football. Rendant quasi impossible la détermination de qui peut valablement les représenter, lors des assemblées générales. Les dirigeants passant leur temps à rechercher le plus offrant pour trahir l’équité et Yamoussoukro en sait beaucoup sur la courbette des dirigeants des clubs ivoiriens. Ils  ne voient que le nombril.

Un autre fait spectaculaire observé par le simple amoureux du ballon rond, encore absent des gradins reste l’intervention du comité d’urgence de la FIF au cours de la procédure électorale et les désaccords entre les membres de la commission électorale. Situation ayant  gravement porté atteinte à la crédibilité de la FIF en tant qu’institution, mais à préciser, sous Sidy Diallo et Sory Diabaté avec dans leurs cordes, un certain le directeur exécutif de la FIF, Sam Etiassé.

Il relie encore le courrier, du 24 décembre 2020, de la Fédération internationale de football Association (FIFA) qui prend à son compte, la gestion de cette crise électorale dans  le football ivoirien, depuis bien longtemps.

Il vient à l’évidence que la procédure électorale de la FIF, n’a pas  répondu aux exigences statutaires et réglementaires applicables à toute association membre de la FIFA et de la CAF. Certainement que l’intrépide Directeur exécutif de la FIF lie et relie l’article 19, alinéa 2 des Statuts de la FIFA, actuellement en ses heures perdues de méditation. Et ce, pour apprécier sa part de responsabilité dans l’enlisement du contexte et de la situation électorale qui devait s’apparenté à un festival footballistique. Mais qu’il aura contribué à faire virer au vinaigre, jusqu’à pâlir le visage du foot ivoirien.

La procédure  bien pensée par la direction générale de la FIF déposée par la FIFA, n’ira pas à son terme, à sa grande tristesse, mais à la grande joie du peuple vrai bénéficiaire des émotions créées par le ballon rond. Puisqu’au constat, la validité juridique des décisions de la commission électorale, dans des circonstances vraiment douteuses et contestées, ne peut être vérifiable sereinement.

Une commission qui n’avait plus de président. Une première dans l’histoire du football en Côte d’Ivoire.

En fait, qu’est-ce qui était de si effrayant dans ces élections à la succession de Sidy Diallo, qui malheureusement (paix à son âme) n’aura pas eu le temps d’éclairer le ciel ivoirien, poussant à créer toute cette fumée  noire? Mais que faire pour s’épargner cette historique honte qui inscrira leurs différents noms dans les annales du football en Côte d’Ivoire et à quelle page? Sam Etassé au micro. Le ministre Danho Paulin assiste…

HERVE MAKRE

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