C’est fait, le ministre des Sports, la semaine dernière, l’a annoncé: le Comité de normalisation sera opérationnel dans les prochains jours. Il vient avec force et toute la puissance gouvernant le football mondial mettre un terme aux dysfonctionnements et aux manquements dans le fonctionnement de la Fédération Ivoirienne de Football.
Une véritable honte du football ivoirien dont les dirigeants sont dépouillés de tout pouvoir d’action. Leurs différentes actions ont réussi à briser, aujourd’hui la confiance que la famille du football ivoirien et même la population avaient placée dans cette prestigieuse Fédération.
Même le citoyen lambda savait les critères d’éligibilité et les conditions d’admissibilité des candidats étaient plus que dans un flou total très clair à l’effet de constituer un blocus à une partie dans la course au fauteuil.
Un autre fait spectaculaire observé par le simple amoureux du ballon rond, encore absent des gradins reste l’intervention du comité d’urgence de la FIF au cours de la procédure électorale et les désaccords entre les membres de la commission électorale. Situation ayant gravement porté atteinte à la crédibilité de la FIF en tant qu’institution, mais à préciser, sous Sidy Diallo et Sory Diabaté avec dans leurs cordes, un certain le directeur exécutif de la FIF, Sam Etiassé.
Il vient à l’évidence que la procédure électorale de la FIF, n’a pas répondu aux exigences statutaires et réglementaires applicables à toute association membre de la FIFA et de la CAF. Certainement que l’intrépide Directeur exécutif de la FIF lie et relie l’article 19, alinéa 2 des Statuts de la FIFA, actuellement en ses heures perdues de méditation. Et ce, pour apprécier sa part de responsabilité dans l’enlisement du contexte et de la situation électorale qui devait s’apparenté à un festival footballistique. Mais qu’il aura contribué à faire virer au vinaigre, jusqu’à pâlir le visage du foot ivoirien.
La procédure bien pensée par la direction générale de la FIF déposée par la FIFA, n’ira pas à son terme, à sa grande tristesse, mais à la grande joie du peuple vrai bénéficiaire des émotions créées par le ballon rond. Puisqu’au constat, la validité juridique des décisions de la commission électorale, dans des circonstances vraiment douteuses et contestées, ne peut être vérifiable sereinement.
En fait, qu’est-ce qui était de si effrayant dans ces élections à la succession de Sidy Diallo, qui malheureusement (paix à son âme) n’aura pas eu le temps d’éclairer le ciel ivoirien, poussant à créer toute cette fumée noire? Mais que faire pour s’épargner cette historique honte qui inscrira leurs différents noms dans les annales du football en Côte d’Ivoire et à quelle page? Sam Etassé au micro. Le ministre Danho Paulin assiste…