Il est presque 12 heures, ce vendredi 22 janvier 2021. Les amis de l’élève T.A.B., revivent encore l’ambiance qui a couvert leur matinée, du lundi 18 janvier dernier. Une scène insolite, le lundi 18 janvier au carrefour William Ponty-Saint André alors que les élèves venaient de descendre à midi.
Ce jour ‘‘a été affreux. Nous avons eu, une de ces grosses peur à la vue de la crise de notre ami de classe’’ confie Jocelyne, une des voisines de TAB qui explique jusqu’où une crise de nerfs peut conduire. Mais le pire a été évité, souvient-elle. Que s’est-il passé ce lundi 18 janvier à l’école William Ponty ?
Ce jour-là, il est 12 heures, un élève, 16 environ ans a piqué une crise de colère et s’est mis à la poursuite de ses amis, leur lançant ses propres effets scolaires. Il sera maîtrisé par les transporteurs de taxis ville qui l’aident à se reprendre. L’élève fond en larme après avoir repris connaissance.
Les élèves sortent de l’école en courant, comme à l’accoutumé, se taquinant, se tapotant amicalement. Mais quelque chose d’inhabituel se produit, lorsqu’un élève de teint clair en sueur courir après ses amis avec rage. L’élève en question est sorti tout furieux de la classe en pressant les pas. Deux jeunes filles de sa classe se sont mises à le taquiner, le traitant d’affamé et de femmelette. ‘‘Tu as trop faim, n’est ce pas ? Sinon pourquoi courir pour la maison avec ton visage serré, poule mouillée là », reconnait avoir plaisanté l’une d’entre elles. Et une autre de le tirer par sas chemise et son cartable juste pour rire.
Soudain, à leur grande surprise, leur ami commence à crier si fort qu’effrayées elles se mettent à courir et lui après elles. Au fur et à mesure, sa rage montant, il se met à agresser tout le monde au passage, souvient l’une des voisine du malheureux TAB, qui leur lançant tous ses effets scolaires. Pour finir il jette son sac à moitié vide dans un gros caniveau non loin de l’école.
Voyant le degré de sa colère, quelques transporteurs présents qui ont suivi la scène, le saisissent. Ils le maîtrisent en le soufflant avec ses cahiers. Il essoufflé et trempé de sueur. Quelques minutes après le jeune homme se calme enfin. Après avoir bu deux sachez d’eau, il fond en larmes et refoule l’idée de se faire accompagner voir l’administration de son école, il refuse de donner son nom et le nom de ses parents encore moins son lieu d’habitation.
Petit à petit ses amis se dispersent le laissant seul avec ses bienfaiteurs. Après avoir repris son esprit, il les remercie la tête basse avant d’emprunter un taxi pour la maison, après une demi-heure d’agitation. Selon ses amis du collège, il serait très colérique au point d’en piquer une crise, mais, ce lundi 18 janvier, il a subit le choc de la plaisanterie certainement de mauvais goût de ses amis de classe. «Nous sommes en fin de semaine et nous voulons plus que d’autres amis souffrent ainsi», explique Jocelyne, ce vendredi 22 janvier. Il est lieu d’inviter les parents à veiller sur la santé mentale de leurs progénitures afin d’éviter des dépressions.
HORTENSE LOUBIA
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