Avec une nouvelle ligne de conduite, les gros efforts de SAPLED sur son engagement à liquider intégralement le passif
Les délégués du personnel de la SAPLED ont exprimé, à travers les colonnes de notre parution du 1er février 2021, leur mécontentement face au traitement qui leur est infligé par leur entreprise depuis un certain moment. Ils reprochent entre autres, le défaut de paiement de leurs salaires mensuels. Plusieurs allégations sont avancées pour accuser la Direction Générale actuelle de mauvaise volonté dans cette situation sociale délétère qui leur est imposée. Les dirigeants nous donnent leur version des faits.
Malheureusement, la situation n’a fait que s’envenimer, avec un marché en intense compétition d’un côté, et de l’autre, le maintien et ou la hausse progressive des effectifs, et partant, de la charge salariale, dans un contexte de baisse du chiffre d’affaire. Les effectifs ont connu une hausse importante non justifiée par le niveau d’activité. A cela, il faut ajouter qu’un nombre important d’employés admis à faire valoir leurs droits à la retraite était systématiquement maintenus encore en activité.
Les actionnaires, ont dû subir ces choix, parce que restés toujours fidèles à leur logique de conciliation sociale. «Les actionnaires et les membres de la Direction Générale ont tenus jusque-là à préserver les emplois du personnel malgré la situation financière délétère de l’entreprise» précise le Directeur Général de la SAPLED.
La restructuration n’a été que partiellement réalisée à date, d’où la persistance des tensions financières. En soutien à la restructuration financière, l’on note une injection significative des actionnaires, ayant permis de faire face à une partie des encours. Ce qui a également favorisé la protection des emplois du personnel de l’entreprise.
Par ailleurs, les produits SAPLED bénéficient encore, fort heureusement d’un attrait significatif du marché
A ces difficultés initiales, se sont rajoutées celles liées à la récente crise de la COVID 19 et des élections présidentielles. La fermeture des écoles (les élèves étant les principaux clients des produits en charrette), le couvre-feu…Tous ces évènements ont fortement affecté l’activité. «La direction a tenu jusque-là à préserver les emplois du personnel malgré la situation financière délétère de l’entreprise», indique le Directeur Général.
N’ayant pas procédé à la réduction du personnel, alors que cela s’imposait en toute logique, l’entreprise se trouve dans une situation où le niveau de revenu, qui reste irrégulier, au regard de sa capacité financière et des différents aléas, ne permet plus d’honorer efficacement ses engagements.
Cette situation s’est accentuée depuis le mois de mars 2020. Ne pouvant prendre de décision drastique à l’endroit du personnel en pleine crise de COVID, la direction a été contrainte de procéder à des chômages techniques afin de permettre une traversée plus supportable de la crise. La direction a fait tous les efforts en son pouvoir pour honorer ces engagements auprès des travailleurs et elle poursuit ses efforts aux fins de la régularisation effective et définitive de la situation de ses travailleurs.
En conclusion la situation de la SAPLED n’est ni un problème de personne, ni un problème récent même si on en subit aujourd’hui les conséquences
La SAPLED est aujourd’hui sur une nouvelle ligne de conduite. Comme toute entreprise, elle a vécu un parcours difficile tout au long de ses trente années d’histoire. Malgré ce passage difficile, la SAPLED continue de répondre aux besoins des consommateurs Ivoiriens de tous âges. Les jus Tampico, les glaces Popito et les yaourt Princesse continuent de se répandre sur tout le territoire ivoirien. Pour le bonheur des tout-petits et des familles.