«Le jour où j’ai dit « NON » à Ouattara ! (…) Pour conserver ma dignité intérieure, mon âme! », vient de confier le Professeur Franklin Nyamsi, un inconditionnel de Guillaume Soro en rupture de ban avec Abidjan. Nyamsi a-t-il eu très tôt raison en tant qu’analyste politique perspicace? Les décès d’Issiaka Ouattara dit Wattao et du premier ministre Hamed Bakayoko révèlent sa satisfaction, aujourd’hui, inconditionnel de l’ex-patron des Forces Nouvelles et ex-président de l’Assemblée nationale ivoirienne ?

Franklin Nyamsi a été reçu par le Président ivoirien Alassane Ouattara, dit-il pour une nomination au palais d’Abidjan. Analyste et visionnaire, le professeur agrégé Franklin Nyamsi a eu la présence d’esprit et le courage de dire « NON ». Ce jour là, il a su se tirer d’affaire pour être toujours en phase avec son mentor Guillaume Soro et également être en vie aujourd’hui à en croire cette affirmation. « Si je voulais « manger » l’argent de Ouattara, j’aurais accepté son invitation à devenir son Conseiller Spécial à la Présidence de la République de Côte d’Ivoire, ce 23 Octobre 2014 au Palais Présidentiel d’Abidjan. Mais j’ai poliment et fermement décliné l’Offre du Président Ivoirien d’alors, au nom de ma loyauté et de ma fidélité à mon leader ivoirien, ami et frère, le Che Bogota, Guillaume Kigbafori Soro! Et pour conserver ma dignité intérieure, mon âme! », dit-il.

Franklin Nyamsi, au regard de tous les privilèges et avantages matériels liés à ce poste de Conseiller Spécial de Président de la République, n’a pas cédé à la tentation. Comme Souleymane Kamaraté alias « Soul to soul »,

Franklin Nyamsi fait partir de ces rares politiciens fidèles à la ligne et à l’idéologie de leur leader. Loyauté et fidélité sont les maîtres-mots qui caractérisent cet éminent philosophe et chercheur à l’Université de Lille 3 (France). Des qualités qui l’ont poussé à ne pas goûter à la soupe du « du palais ».

Plusieurs internautes, après avoir suivi la déclaration de Franklin Nyamsi, sur les réseaux sociaux avancent que le Colonel Issiaka Ouattara et le premier ministre Hamed Bakayoko n’auraient pas eu cette chance, à cause, peut-être, de leur sempiternelle crédulité au locataire du palais d’Abidjan et à son entourage.

H.KARA

ledebativoirien.net

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