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La route tue à Bouandougou-Dianra via Marandallah: la face cachée de l’émergence au nord de la Côte d’Ivoire?

Les populations du Nord de  la Côte d’Ivoire seront, toujours prêtes à répondre aux mots d’ordre électoraux du Président ivoirien, Alassane Ouattara. Elles sont des inconditionnelles du fils de Nabintou Cissé. Cependant, celles  des localités de Bouandougou, Marandallah et de Dianra souffrent actuellement le martyr, lorsqu’elles doivent se déplacer sur l’unique voie express reliant les trois (3) localités. Et pourtant elles votent massivement  pour le parti qu pouvoir, bien tenu tous ceux qui entourent le mentor, Alassane Ouattara, président du RHDP.

L’axe routier Bouandougou-Dianra via la sous préfecture de Marandallah est dans un effroyable état. À quand le bitumage de cette route numérotée B301 par le Ministère des Infrastructures, de l’Equipement et de l’Entretien Routier?

C’est une voie, aujourd’hui, qui est dans un état de dégradation épouvantable endeuillant les foyers après les fortes pluies qui se sont abattues ces derniers temps sur la région du Béré. Le récital est le même depuis des années. Les images d’illustrations parlent d’elles-mêmes. C’est évident, l’émergence proclamé et professé  n’est pas encore passée par ce côté-là. Inquiétant, car c’est le 3è mandat et il n’est pas certain que le Président ivoirien en aura d’autres pour soulager, pour les remerciements des populations de Bouandougou, Marandallah et de Dianra qui ont toujours voté massivement pour lui à l’image de toute la région du Béré.

Sur l’axe Bouandougou – Dianra en passant par Marandallah, la circulation est quasiment impossible, les véhicules s’embourbent dans le sol humide. Les eaux de pluie ont laissé d’énormes trous béant sur la voie rendant du coup la circulation à la fois difficile et dangereuse. Une situation qui accroît, ainsi, le risque d’accident sur cette route. Les usagers de cette voie se déplacent tous les jours avec de grosse frayeur et des craintes. Ils côtoient la mort au quotidien. Ils ne sont pas en sécurité et de même leurs biens. Vivement que quelque chose soit faite rapidement pour épargner les populations de Bouandougou, Marandallah et de Dianra de l’irréparable un jour.

H.KARA 

ledebativoirien.net

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