L’imam Ousmane Diakité, a été désigné, à Abidjan dans la commune de Treichville comme nouveau Cheikhoul Aïma et par voie de conséquence, il devient le président du COSIM, depuis le dimanche 24 avril 2021. Cependant, le régime d’Abidjan n’oubliera pas d’aussitôt le franc-parler de l’imam de la mosquée de la Riviera Bonoumin à Abidjan-Cocody sur les pratiques d’enrichissement illicite dans la gestion d’un État, à une cérémonie de la nuit du destin célébrée le mercredi 21 juin 2017 en présence du Chef de l’État, Alassane Ouattara à la Riviera Golf dans la commune de Cocody. Le guide religieux sans état d’âme à montrer son inimitié face aux pratiques immondes et incommodes dans la gestion des affaires publiques. Une pilule difficilement avalée, ce jours-là, par les accompagnateurs du chef de l’Etat.
Ainsi, Ousmane Diakité, homme intègre, de principes et de droiture, qui n’a pas sa langue dans sa poche comme ses prédécesseurs, pourra-t-il s’inscrire dans l’omerta de ceux-ci sur les cas d’abus et de violations de droits humains du régime d’Abidjan brandis dans le monde entier? La crainte du régime d’Abidjan. Le clergé catholique, quant à lui, a fait sa part dans l’interpellation des tenants du pouvoir de la Côte d’Ivoire à œuvrer pour la paix et la démocratie dans le pays lors des débats du 3è mandat avant la présidentielle d’octobre 2020.
De fortes attentes
«Les autorités civiles n’ont parfois pas maintenu un contrôle efficace sur les forces de sécurité. Des membres des forces de sécurité ont commis certains abus. Parmi les problèmes de droits de l’homme signalés, on peut citer: la disparition temporaire forcée par le gouvernement; conditions de détention difficiles et potentiellement mortelles; arrestation ou détention arbitraires par les forces de sécurité; prisonniers ou détenus politiques; des représailles à motivation politique contre des personnes situées à l’extérieur du pays; graves problèmes d’indépendance du pouvoir judiciaire;
En janvier, diverses associations professionnelles et organisations de la société civile se sont plaintes de l’ingérence continue de l’exécutif dans le pouvoir judiciaire et du refus du gouvernement d’appliquer plusieurs décisions de justice» a mentionné l’administration Joe Biden dans ce rapport publié le 30 mars 2021. Cependant, le gouvernement ivoirien reconnait la contribution du COSIM à la cohésion sociale et garde l’espoir de la préservation de la paix en Côte d’Ivoire en comptant sur le COSIM dans un contexte d’expansion du djihadisme en Afrique subsaharienne. Le premier ministre Patrick Achi n’a pas manqué de saluer les performances du Conseil Supérieur des Imams, des Mosquées et des Affaires Islamiques
à l’occasion